Le Conseil national de la refondation, une belle opportunité pour le Pacte du Pouvoir de Vivre !

Bien que les analystes politiques et de nombreux médias semblent se désoler du refus de participation des partis politiques, ils ont pour la plupart, la mémoire courte : ils oublient la forte volonté des citoyens de participer aux réflexions, aux évolutions, aux décisions de la démocratie française.

Cette intention s’était spectaculairement exprimée en 2007 au moment des élections présidentielles à l’occasion desquelles, souvenons-nous, nous avons beaucoup parlé de démocratie participative. Nous ne déplorons donc pas la réponse négative des partis politiques de l’opposition représentés à l’Assemblée Nationale qui ont choisi la posture plutôt que le débat : ils ont le parlement pour apprendre l’art du compromis.

Le Pacte du Pouvoir de Vivre (PPV) constitué en mars 2019 regroupe 65 organisations : syndicats, ONG, associations. Il existait bien, des possibilités de débat dans ces structures, mais ce fonctionnement atomisé n’était pas suffisamment pris en compte par les pouvoirs publics. Désormais ces organisations ont présenté leurs propositions sur la base de leur expertise de terrain, et sont reprises par l’ensemble des autres organisations du PPV. Elles ont ainsi, par exemple, questionné les candidats aux différentes élections locales et législatives. À l’occasion des présidentielles, le PPV a formulé 90 propositions aux différents candidats.

Le 1er juillet s’est tenue l’Assemblée générale du PPV et parmi les différents sujets à l’ordre du jour, il a décidé après de longues réflexions, de répondre favorablement à l’invitation de participer au Conseil National de la Refondation (CNR). À l’instar de Pierre Rosanvallon, il nous semble important de multiplier toutes les occasions de délibérations.

Par l’intermédiaire du CNR, le PPV acquiert un auditoire national auprès de l’Association des Maires de France, des Régions de France, du Président de la République, du Gouvernement. Depuis 17 ans “Sauvons l’Europe” oeuvre pour motiver, mobiliser les citoyens européens à la construction européenne, est partie prenante du PPV et s’inscrit pleinement dans cet investissement pour l’affermissement de notre démocratie moderne.

Nul doute que nous serons vigilants à la défense de nos propositions et à leur application, en toute liberté.

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18 Commentaires

  1. Je ne suis pas contre la politique de la participation délibérative. Mais le passé récent nous a montré que derrière les jolis discours et promesses fleuries, il n’y avait rien, ni après le débat imposé par les gilets jaunes, et encore moins après le machins sur le climat et l’environnement. je me souviens encore de sa phrase : je retiens tout sauf deux points, finalement il n’a retenu que 2 points et a éliminé tout le reste.
    ça s’appelle se moquer du monde, mais ce n’est pas étonnant de la part du plus méprisant de tous les présidents de la Vè République !

  2. Je comprends vos interrogations, et méfiance, pour notre part, nous y avons longuement réfléchi, et décidé d’y participer, en demeurant très vigilants, et fermes dans nos convictions et propositions.
    La première réunion fut encourageante.
    GE

    • MACRON, en dépit de sa soi-disant volonté de « changer de méthode » tente, une fois encore, avec ce fameux Conseil National de la Refondation, de contourner le Parlement, au mépris du suffrage universel. Chacun sait que cette OPA sur le CNR (Conseil National de la Résistance) qui fleure bon l’escroquerie est une juste une arnaque supplémentaire de notre « petit monarque » qui veut continuer de décider de tout, tout SEUL.

    • Oui mais c’est aussi ce qu’ont dit ceux qui ont participé à la mascarade sur l’environnement !

      Et j’ai du mal à croire qu’il a changé du tout au tout.

      Qui vivra verra !

  3. Merci de me faire découvrir LA PPV (Prime de Partage de Valeur, de valeurs?…!!!) LE PPV, Le Pacte du Pouvoir de Vivre,(Où en est-on rendu, mendier le droit de vivre !!!) avec la CFDT en outre. En résumé, le PPV est-il une vision réformiste de la NUPES, un capitalisme modéré à visage un peu plus humain qui ne remet pas en cause les structures même de l’ultralibéralisme, qui justifie sa pérénité. La limite est si floue entre compromis et compromission. Le CNR Macron est une parodie du CNR d’après 45, le sigle n’a pas été choisi par hasard, quant à l’expression démocratie »moderne » elle est amusante quand on sait de quel temps date ce mot
    La démocratie « moderne » c’est : « le peuple propose, le chef dispose et impose », alors que la démocratie « ancienne » c’est : « le peuple propose et DÉCIDE par des RIC » comme en Suisse. Une participation de proposition, ça c’est la « démocratie » façon Hidalgo ou Macron, une démocratie des apparences, de la com fictionnelle, des effets d’annonce, on voit ce que ça a donné avec les GJ et la CCC, les consultations retraite alors que la réforme est déjà décidée koikilencoûte.
    Maintenant si vous avez du temps à perdre pour jouer à la belote avec un joueur de poker menteur qui demande juste à voir votre jeu pour mieux le déjouer, libre à vous de souffler dans votre pipeau ça fera peut-être un peu de vent! Sait-on jamais, un cierge à Ste Rita même sans effet ne fait pas de mal ! Encourageons l’espoir, il donne le pouvoir de vivre !,

  4. Le PPV ressemble trop à une parodie de ce que nous a servi Macron ces dernières années, alors que l’Europe est en train de se livrer clefs en main à l’extrême droite. Ce qui ne semble pas émouvoir les chantres du néolibéralisme (participation disproportionnée du parti lepeniste au gouvernement), qui par ailleurs n’hésitent pas à commercer avec les pays les plus hostiles à la démocratie : qu’importe l’état de la démocratie, du moment qu’il y a moyen de s’enrichir. C’est à se demander si les libéraux ne voient pas un avantage au retour des régimes autoritaires en Europe et ailleurs (Françafrique, Bolloré/Zémmour, USA/Arabie Saoudite,etc).
    Après tout, la guerre en Ukraine donne des ailes à l’industrie de l’armement et aux pétrolières et gazières non russes – tant pis pour les Européens qui ne savent pas comment ils vont se chauffer cet hiver.
    Les progrès de l’industrie de la surveillance permet l’établissement de pouvoirs forts et durables, donc stables, plus soucieux de leur maintien au pouvoir que de l’environnement et donc favorables à l’économie libérale.
    Quoiqu’il arrive, tous seront tenu en laisse par l’industrie de la finance qui détient toutes les dettes et veille à la bonne utilisation des prêts.

  5. L’expérience nous montre à quel point le président et son gouvernement ne tiennent pas leurs promesses, ni mêmes leurs engagements, en matière de consultations démocratiques. De plus, aucun de leur renoncement n’est assorti d’une quelconque justification (les seigneurs n’ont pas à se justifier). Ce comportement conduit à une rupture de confiance avec les citoyens et par voie de conséquence au désintérêt pour la vie politique ou à la fuite vers les extrêmes. Mais ça, tout le monde le sait.
    Participer à ce CNRbidule cautionne ce comportement déviant.

  6. Oui le problème est bien celui de la démocratie et la notre est bien malade car elle n’embrasse même plus la majorité de la population. Un parlement où les boutiques-partis ne débattent guère des problèmes et font plutot de l’autopromotion, et où les gouvernants peinent à gouverner par en haut une France qui n’en peut plus de se sentir mise à l’écart. Un deuxième parlement Européen où certains vrais problèmes mondiaux commencent à être débattus et décidés au niveau adéquat, mais si peu et si loin… . Une société civile dépossédée de la plupart des initiatives et des responsabilités face aux vrais problèmes du climat, de la pauvreté, de l’emploi, de l’école, de la santé, de la sécurité…Alors ne boudons pas les rares occasions de débattre, de s’informer et de former des idées, des consensus…qui sont le coeur vivant de la démocratie ! Et qu’ils s’appellent CNR, PPV, RIC ou autres, tant mieux s’ils existent, à nous d’éviter qu’ils ne deviennent des gadgets!

    • Je rejoins en très grande partie les considérations que vous développez, souhaitant seulement en nuancer un point à la lumière d’une longue fréquentation personnelle des institutions européennes: à savoir que je n’ai pas le sentiment que certains vrais problèmes mondiaux « commencent » à être débattus au niveau du Parlement européen.

      Ainsi, pour prendre un exemple,il y a déjà longtemps que, dans le domaine sensible de la coopération au développement, cette assemblée s’est largement impliquée au niveau des impulsions permettant de faire progresser les débats – voire les réalisations concrètes. Cela se prolonge même dans le cadre d’une assise institutionnelle conjointe au sein de laquelle des députés européens entretiennent des échanges approfondis avec leurs homologues des pays tiers.

      Une illustration emblématique de cette pratique réside dans l’existence de l’ « Assemblée parlementaire paritaire » réunissant ces deux catégories de représentants dans le contexte de la mise en oeuvre des accords de partenariat conclus depuis 1975 entre l’UE et, aujourd’hui, les quelque 80 pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique. Comme dans toute entreprise humaine, des progrès restent sans doute encore à accomplir. Mais, pour avoir été témoin du fonctionnement de cette instance, je puis assurer que les échanges ne se cantonnent pas à des effets de manche: les dossiers – même ceux présentant une certaine complexité technique – sont en général abordés avec compétence… et les travaux des autres institutions (pour l’UE: Commission, Conseil) sont suivis de près, souvent non sans une bonne dose d’esprit critique, avec, pour résultat, la formulation d’orientations concrètes à l’intention de ces institutions.

      •  » le domaine sensible de la coopération au développement » et  » les réalisations concrètes » : voulez-vous dire que l’Europe reprend le flambeau de la Françafrique ? Car c’est à ça que cela ressemble concrètement en Afrique l’influence des pays européens et des pays tiers. Pour un observateur européen qui n’a pas la chance de visiter ce continent, il suffit pour s’en convaincre d’écouter les discours de notre bien-aimé président quand il s’adresse aux dirigeants africains et d’observer comment ces mêmes dirigeants ont été accueillis aux obsèques d’Élisabeth II (il y a du symdrôme de Stockholm dans l’air).

        • Votre observation est bien légitime, mais relève peut-être d’une vision trop franco-française de la coopération au développement (transposable sur le terrain belgo-belge si l’on prend en considération une autre ex-puissance coloniale majeure). En tout état de cause, elle m’invite (m’incite ?) à préciser ma réponse initiale, sans doute quelque peu lapidaire. Ce complément sera d’ordre historique.

          En prenant pour référence l’année 1975 – date du basculement vers un élargissement décisif de la coopération européenne au développement, en liaison avec, notoirement, l’adhésion, en 1972, du Royaume-Uni à la CEE- j’avais délibérément passé sous silence la période allant de 1958 (entrée en vigueur du traité de Rome) jusqu’au milieu des années 70. Or, cette période initiale a coïncidé avec la présence, parmi les six Etats fondateurs, de quatre « métropoles » lestées de prolongements coloniaux: à savoir – en plus de la France et de la Belgique – les Pays-Bas (avec les Antilles néerlandaises et le Suriname) et l’Italie (investie par les Nations-Unies d’une tutelle sur la Somalie).

          Avec l’accession à l’indépendance d’une bonne partie de ces « pays et territoires d’outre-mer » (ainsi dénommés dans le traité de Rome) au début des années 60, l’approche a changé, du moins sur le terrain juridique: d’unilatéraux (métropoles-colonies), les liens sont devenus contractuels à la faveur de deux « conventions » conclues successivement en 1963 et 1969 à Yaoundé (Cameroun) entre Etats souverains, auxquels s’joutait la CEE en tant que telle, avec cette particularité que les nouvelles relations s’inscrivaient dans une approche de groupe à groupe: d’un côté, la CEE et ses six Etats membres; de l’autre, dix-huit Etats africains et malgache associés (les EAMA).

          Cela étant, il est vrai que, dans leur grande majorité, les partenaires du Sud étaient des ex-colonies françaises. Comme souligné plus haut, l’aire de la coopération ainsi engagée connaîtra une sérieuse expansion avec l’arrivée du Royaume-Uni au sein de la CEE: en 1975, les signataires de la première convention de Lomé (Togo) se compteront aux nombres respectifs de neuf pour la Communauté européenne et de quarante-six pour les Etats d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP) (dont une partie non-négligeable issue du Commonwealth britannique). Au fil du temps, et à la faveur de nouvelles conventions, le cercle s’élargira progressivement, pour atteindre, à l’heure actuelle, 27 partenaires européens et 79 partenaires des Etats ACP… ce qui ne se réduit pas tout à fait – loin s’en faut – à la « Françafrque »: d’une certaine manière, si l’on peut se permettre une comparaison géométrique, le « pré carré » de cette dernière s’est élargie, à l’échelle de l’UE, en un périmètre à la dimension et la forme d’un globe .

          Soucieux d’épargner à nos lecteurs de fastidieux développements (si l’on peut dire) quant au contenu de la coopération (mais on peut y revenir brièvement, à l’occasion), je me limiterai à une considération finale de nature sémantique, sinon anecdotique: dans la constitution française, l’ « UNION française » groupant la métropole et les pays d’outre-mer sous la IVème République a cédé la place, en 1958, à une plus ou moins éphémère  » COMMUNAUTÉ  » (française) de même consistance – alors qu’avec le traité de Maastricht, en1992, la « COMMUNAUTÉ européenne » s’est muée en « UNION européenne ». Magie de mots interchangeables au gré de l’Histoire ?

  7. Avec les critiques, quelquefois bienvenues, on pourrait se comparer aux autres pays avoisinants et admettre qu’on a bien de la chance d’avoir de telles instances qui n’existent que dans fort peu de pays ! Bien sûr, soyons vigilants , mais rappelons-nous que les absents ont toujours tort, et que les citoyens ont plus besoin d’explications et d’estime réciproque que de combats et de furie !
    Jacqueline Cousté

  8. Toujours la même rengaine avec les européistes primaires , ceux la même qui ne regardent jamais les conséquences désastreuses pour les citoyens et le recul de la démocratie au sein même des pays fondateurs ….
    Vous osez prétendre que les citoyens français sont satisfaits de cette Europe et de l’euro …quelle impudence , faites dont un référendum et vous verrez ce qu’ils en pensent réellement ….je sais que vous en êtes conscient et que votre aveuglément n’est dù qu’à la commission de Bruxelles qui n’est toujours pas démocratique ….
    ..tout ça contribue à la montée des nationalismes et à une défiance toujours plus fortes envers les institutions européennes…..
    L’euro est un fiasco total qui a eu pour conséquences l’effet inverse de ce qu’il prétendait défendre et le surendettement des états …..
    Je n’oserais pas parler du volet social qui , lui aussi , est désastreux pour les pays fondateurs , pays qui de fait sont obligés de gérer leur politique sociale avec leur dette souveraine comme épée de Damoclés……
    Triste bilan sur les gestions calamiteuse auxquelles nous avons assisté , que ce soit pour le COVID ou la Pseudo guerre ukrainienne

    • Tout en me revendiquant d’une qualité d’ « européiste primaire » mais certainement pas « béat », je me permets d’émettre quelques doutes sur les résultats d’un referendum tel que vous le suggérez.

      Comme l’a souligné fort à propos Laurent Joffrin dans son billet quasi-quotidien, un vaste sondage récemment réalisé par IPSOS pour « Le Monde », la Fondation Jean Jaurès et le Cevipof – toutes enceintes qui peuvent se prévaloir d’un minimum de « sérieux – la guerre en Ukraine et, à un moindre degré, le Brexit, ont renforcé le sentiment pro-européen chez les Français. En effet, s’ils étaient 40 % en 2014 à juger que l’Union européenne était une « mauvaise chose », le chiffre est tombé à moins de 30 % aujourd’hui.

      Puis-je ajouter que, pour ce qui est de l’euro – dont les développements sont certes perfectibles – on pourrait penser que vous ne voyagez pas beaucoup à l’intérieur de la zone monétaire concernée, où il a prouvé son utilité pour les citoyens ?… sans méconnaître, par ailleurs, que son existence nous a sortis des dévaluations successives que la France a connues de manière récurrente avant son introduction. Quant aux lacunes du volet social, il serait plus judicieux de pointer du doigt les vrais responsables, à savoir les gouvernements nationaux, l’UE ne disposant que d’une vague compétence de coordination. Et pour ce qui est de la politique de santé, après quelques tâtonnements initiaux, les Etats membres ont assez vite compris qu’il valait mieux se tourner vers Bruxelles pour affronter les conséquences sanitaires, économiques et sociales de la pandémie de covid-19. Pour des informations plus détaillées à ce sujet, il n’est pas défendu de relire les « coups de périscope » que Sauvons l’Europe a publiés à intervalles plus ou moins réguliers à titre de tour d’horizon de l’actualité européenne.

      • Cher monsieur , merci pour ce commentaire creux et sans réel intérêt qui , comme il est souvent de mise , n’apporte pas de réelles réponses aux problèmes soulevés ……
        Étant chauffeur routier international j’ai pu apprécier le fait de payer ma baguette ou mon repas à l’étranger sans avoir , au préalable , fait une halte au bureau de change frontalier …une bien maigre consolation quand on connaît le prix que nous avons payé a la mise en circulation de cette monnaie et des promesses non tenues quand à la maîtrise de l’inflation dans la zone euro ……
        La popérisation des classes moyennes et populaires n’est pas un fantasme , mais bien une exigences de la doctrine libérale , la réforme des retraites exigées de longue date par la commission ( non-élue) est l’exemple type de l’ingérance de l’idéologie ultra libérale sur l’état français et son modèle social….
        Je ne m’appuierai pas sur les sondages orientés d’une presse parisienne pro-européenne pour justifier l’injustifiable , à savoir , la montée d’une défiance anti européenne et la montée du nationnalisme partout en Europe …….

        • Nous ne nous situons pas au même niveau de perception: si mon commentaire est creux, le vôtre pourrait se distinguer par sa superficialité.

          Si vous vous donnez la peine de lire les quelques articles et autres commentaires que Sauvons l’Europe m’a donné l’occasion de publier sur son site depuis plusieurs années, vous pourrez aisément admettre que, pour ma part, je me situe à des années-lumières de la doctrine libérale. Issu d’un milieu ouvrier (au surplus immigré) et ayant vécu dans une cité HLM, je tiens à vous rassurer: les témoignages vécus concernant la paupérisation ne me sont pas pas tout à fait étrangers.

          Quant à la rengaine éculée au sujet d’une « Commission non élue », permettez-moi de remettre, une fois de plus, les choses dans leur vraie perspective: les commissaires européens ne sont pas, en effet, directement élus », puisqu’ils procèdent d’une désignation initiale par les gouvernements des Etats membres de l’UE. Mais:

          – d’une part, leurs interlocuteurs de même niveau sont les ministres et secrétaires d’Etat de ces mêmes gouvernements… qui, selon mes informations, ne sont pas non plus « élus » pour l’exercice de leurs responsabilités à cette échelle (en tout cas, pour ma part, je n’ai jamais été invité à participer à tel scrutin); mais les membres de la Commission doivent passer par les fourches caudines d’une investiture individuelle, puis collective, par le Parlement européen, composé, lui, d’élus – et la déconvenue rencontrée par plusieurs candidats prouve qu’il ne s’agit pas d’une simple formalité;

          – d’autre part, si vous avez la curiosité de consulter la biographie de ces personnalités, vous constaterez que la grande majorité d’entre elles ont exercé des mandats électifs avent de rejoindre « Bruxelles », que ce soit au niveau municipal, régional, national ou à celui du Parlement européen.

          Enfin, pour ce qui est du suivi de la presse, là encore, à chacun ses choix. Pour ma part, au-delà de la prose du grand journaliste que demeure Laurent Joffrin, j’apprécie de lire la presse locale des Hauts de France où je séjourne souvent… ravi que l’euro m’ait, à moi aussi, facilité la vie quotidienne de part et d’autre du Quiévrain.

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