Le fascisme russe et nos « populistes »

La désintégration du gouvernement autrichien sous l’effet des révélations de la corruption de Strache et de ses adjoints a frappé les esprits. Mais elle n’est qu’un symptôme de la crise démocratique que nous vivons avec l’approche du pouvoir par nos extrême-droite.

Commençons par dire les choses, car il est temps. Nous nous sommes laissés emmailloter dans des discours polis, à employer sans cesse des euphémismes parce que nous devons travailler dans une coexistence institutionnelle avec des partis qui se présentent dans le débat démocratique et ont des élus.

Mais peut-on qualifier d’eurosceptiques des partis qui s’opposent de toutes leurs force à l’idée même d’une Union européenne ? Il y a des sceptiques de l’Europe, ces gens n’en font pas partie. Ils sont anti-européens, et pourquoi pas?

Peut-on qualifier de souverainistes des partis qui cherchent à se mettre dans la dépendance, qui des Etats-Unis, qui de la Russie ? (Parfois les deux). Il existe des souverainistes, ces partis ne sont pas souverainistes.

On parle de populistes, parce qu’ils recherchent leur légitimité par un appel direct au Peuple, qu’ils opposent aux élites et aux étrangers. Ce n’est pas inexact.

Mais du côté droit du populisme, et jugeant sur pièces et non plus à l’aune des discours, nous pouvons à nouveau dire tout simplement d’extrême-droite. En ce qui concerne Matteo Salvini, qui s’emploie régulièrement à rappeler la figure de Mussolini par de fines allusions, le terme fasciste semble même approprié.

Commençons par la Russie de Vladimir Poutine. La Fondapol a publié récemment un document très important, qui est la théorisation du régime politique russe par un des principaux conseillers de Poutine. On y apprend que la politique étant nécessairement la traduction des profondeurs du pays, on a jamais que « l’illusion d’avoir le choix« . Refuser cette illusion permet alors de « se désintéresser totalement de la question de savoir ce que doit être la démocratie, et même si elle doit exister en principe« . Le choix électoral et les contrepouvoirs sont disqualifiés parce qu’ils présupposent que les dirigeants sont des salauds: « Un scélérat doit être expulsé par un autre scélérat. Il existe un large panel de salauds et un large panel de règles compliquées pour réduire à néant l’impact de leur lutte pour le pouvoirAinsi se crée un système bienfaiteur de freins et de contrepoids, tel un équilibre dynamique de la bassesse« . En face, le système Russe est « moins raffiné, mais en tout cas plus honnête » et repose sur un « pouvoir militaire et policier indispensable et décisif« , nécessaire pour « garder sous contrôle permanent d’immenses espaces hétérogènes« . Mais tout est contraint par le « peuple profond« , et « le principe populaire, quel que soit le sens de ce mot, domine l’État, détermine sa forme, limite les fantasmes des théoriciens et contraint les hommes d’action à des tâches précises. » Les élites restent en surface et ne peuvent accéder à ce peuple profond, mais « la capacité d’entendre et de comprendre le peuple, de tout voir en lui, en profondeur, et d’agir en adéquation avec lui, constitue la vertu principale et exceptionnelle de la gouvernance de Poutine. […] Dans ce nouveau système toutes les institutions sont subordonnées à la même tâche principale : celle d’instaurer un esprit de confiance à travers la communication et l’interaction du dirigeant suprême avec les citoyens. Différentes branches du pouvoir convergent vers la personne du leader. La valeur de ces branches n’est déterminée que par l’importance et la proximité du lien qu’elles entretiennent avec lui. En outre, des moyens de communication informels fonctionnent en contournant les structures officielles et les groupes d’élite. Et quand la stupidité, l’arriération ou la corruption créent des interférences parmi les ondes de communication avec le peuple, des mesures énergiques sont prises afin de rétablir la connexion au plus vite.« 

Dans une variante Volkisch russe saupoudrée de restes de matérialisme historique, et avec un brin de fantaisie Internet 2.0 que l’on vous a épargné, ce document décrit assez exactement les principes d’un régime fasciste. C’est donc le terme que nous emploierons désormais pour la Russie de Poutine, que l’auteur annonce comme un produit d’exportation.

Passons maintenant à la Hongrie de Viktor Orban. Beaucoup a été dit, mais rappelons ici simplement que les élections ne sont plus équitables mais biaisées en faveur du Fidesz, que la presse n’est plus libre mais soumise à la censure gouvernementale, que l’expression d’opinion en faveur de l’immigration est punie d’amende, et que les juges ne sont plus indépendants si vous aviez l’idée de demander leur protection.

Tout ceci pour pas grand chose. En période de crise, les citoyens se laissent séduire par ceux qui promettent de régler les problèmes en agissant avec force et décision. Troquer des politiques qui semblent corrompus et incompétents au profit de personnes énergiques, pourquoi pas? La réalité du fascisme, cependant, c’est de remplacer des élus révocables par des dirigeants indéboulonnables, mais certainement corrompus et d’une compétence discutable. Les promesses ne seront pas tenues, mais on fera tenir la colle avec des boucs émissaires tout azimuts.  Au bout de 6 ans, de quel bilan Orban peut-il se réclamer ? Aucun. Il fait un peu moins bien que ses voisins pour l’économique et le social, par contre ça y va pour dénoncer les étrangers, Soros et l’UE. De même en Italie, après le coup de pouce social à l’arrivée du nouveau gouvernement aucune résolution de l’équation budgétaire n’est en vue.

A cette aune l’apport principal du scandale Strache n’est pas la promesse d’attribution de marchés publics en échange de financements électoraux, c’est la demande à une oligarque russe supposée de prendre le contrôle d’un des principaux organes de presse autrichien afin de parvenir à une situation des médias « comme en Hongrie ». Rappelons que la ministre des affaires étrangères autrichienne, nommée par le FPÖ, a invité Poutine à son mariage et s’est laissée prendre en photo lui faisant une profonde révérence. De même, la perquisition des services de renseignements autrichiens par le ministre de l’intérieur FPÖ a conduit à un arrêt des coopérations de renseignement des pays alliés, considérant que ces services sont désormais compromis avec la Russie.

Nous avons déjà rappelé que toute cette petite bande de « nationalistes » se finance préférentiellement auprès de sources russes. Mais ce qui rapproche ces droites extrêmes, c’est essentiellement un appétit pour des pratiques de pouvoir nationales. Ils ne partagent en Europe que leur propagande, se légitimant les uns les autres. En revanche,  ils sont incapables de formuler un projet commun pour l’Europe. Sur leur principal dada, la lutte contre l’immigration, Marine Le Pen veut fermer les frontières avec l’Italie, et Matteo Salvini que la France s’engage à accueillir les immigrés qui arrivent sur son sol. Ce n’est pas une alliance, c’est un cartel.

Il y a un an, le 6 juin 2018, Marine Le Pen réagissait en ces termes à l’arrivée au pouvoir de Salvini en Italie: « Véritablement, il y a une communauté de vues entre nous. Je note d’ailleurs dans l’actualité de cette semaine que l’on assiste à un rapprochement entre Matteo Salvini et le Président Orban, que l’on assiste à une rencontre entre Kurz l’autrichien avec Strache et Vladimir Poutine. Je crois, comme je l’ai dit, que c’est le début de la libération de l’Europe« .

La « libération de l’Europe » a une drôle de gueule, et nous appelons tous les amis de la démocratie a se déplacer pour aller voter dimanche. Pour rappel, Sauvons l’Europe recommande les listes Europe écologie, Renaissance, Envie d’Europe ou Printemps européen.

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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22 Commentaires

  1. ceux qui se lamentent de la montée des nationalismes , des populismes ,des souverainismes ,ect (comme « sauvons l’europe »….) évacuent toutes causes de cette montée , comme si cette montée ne naissait de RIEN !!!…ne pas identifier ni réagir aux causes ( ce qui évite d’admettre sa propre responsabilité…) tout en appellant a « faire barrage à … ». ne peux conduire qu’a l’impuissance de plus en plus importante pour enrayer cette montée , jusqu au désastre final…. . en fait les 4 listes soutenues par « sauvons l’europe…. » appellent a reprendre une louchée du poison qui rends l’union europénne de plus en plus « antipathique » !!, faisant ,volontarement ou non confusion entre les causes et les effets !….et puis , la tete de l’europe et des divers pays (les oligarchies….) saurons bien louvoyer et s’acoqiner avec les extremes quand ceux ci seront devenus incontournables , de maniére a conserver leurs pouvoirs économico-financiers et leurs privilèges de riches …..n’oublions pas que les extremes droites ne sont que des droites un peu plus extemisées , restant fondamentalement des DROITES….et n’oublions pas qu’a force de tromper la grande masse du peuple les élites possédantes engendrent coleres et rejets…parfois tres violents jusqu’au « racourcissement »…MANU 16 devrait s’en souvenir tres souvent…..

    • Bonjour, Pas certain de comprendre votre commentaire. Le propos de l’article est précisément de distinguer les souverainistes des fascistes. Par ailleurs, nous estimons que la séduction opérée par ces derniers provient essentiellement de la crise sociale. A vous lire, ce serait de la faute de l’Europe, si je vous comprends. Mais aux USA, en Russie, en Turquie, au Brésil, il n’y a pas l’Europe que l’on sache?

  2. C’est ce peuple « horrible » selon vous qui a fondé la république et sa devise liberté, égalité, fraternité, laïcité, les droits de l’homme, l’école publique…ce peuple des enfants de la Patrie, qui est mort en 14-18 pour des intérêts qui n’étaient pas les siens, ce peuple de partisans, ouvriers et paysans, qui a lutté contre le National-socialisme et le fascisme pour défendre la souveraineté de notre Nation, ce peuple du CNR qui a donné le droit de vote aux femmes, crée la Sécurité sociale, la solidarité sociale et qui en nationalisant les pôles stratégiques (les banques, EDF, SNCF…) a assuré son indépendance et les 30 glorieuses, dés les premières privatisations la crise a commencé, ce peuple de 36, celui de 68 qui a fait avancer les droits sociaux, ce peuple qui fait tourner les usines des riches, ce peuple ubérisé, ce peuple Amazoné, toujours spolié. Quelque soit le gagnant de cette élection il ne totalisera que 11% des votants et ne sera pas digne de défendre au niveau européen ce peuple qu’il ne représentera pas.
    Arrêtez de faire croire au choix binaire, la peste ou le choléra, qu’il n’y a le choix qu’entre deux Europes: celle des multinationales de Junker et Macron et celle de Le Pen que depuis Mitterrand vous avez laissé grossir pour vous en servir de repoussoir, comme seule idée politique. La majorité du peuple français ne votera pas car il ne se reconnaît pas dans cette Europe où il n’est pas pris en compte. Votez pour des partis qui veulent changer ce système pour un autre écologiste et social, anti-multinationales, démocratique, pour une autre Europe que celle-ci responsable en refusant de se réformer de la montée du fascisme et du néo-nazisme raciste, antisémite et homophobe!

    • « Le peuple français ne votera pas  » dites-vous… qu’en savez-vous ? s’il ne vote pas c’est qu’il est dingue, car au moins cette fois il y a le choix ! Tellement que j’enrage! Je penche pour Europe Ecologie de Jadot… mais je pourrais tout aussi bien suivre Benoit Hamon, Glucksman avec un PS remis en selle, ou la France Insoumise qui a une équipe formidable et jeune avec les idées qu’il faut pour changer vraiment la donne…Pourquoi ne se sont-ils pas rassembler en une seule liste bor… ???!!!!

      Voter est indispensable et des fascistes non merci , j’espére bien qu’ils ne gagneront pas mais ce n’est pas pour l’éviter que je vais faire le toutou devant Macron… il a raté le virage du changement…il avait pourtant un boulevard devant lui, celui-là, j’ai voté pour lui au second tour de la présidentielle, mais plus jamais. Quand on se prend pour le roi on finit à la Guillotine!

  3. Je regrette que l’on utilise le terme fascisme pour tout et n’importe quoi, que l’on me dise dictature et populisme pourquoi pas mais c’est faire insulte au peuple russe qui a payé dans sa chair (peu importe son dirigeant) la lutte contre le fascisme. vous vous discréditez dès le titre

    • Nous jouons sur les mots. Si vous êtes en accord sur la chose, ça me va. Ceci posé pour moi l’injure au peuple russe n’est pas dans le terme, mais dans la réalité du régime.

        • Oula. Je ne suis pas sur de comprendre votre premier paragraphe et pas sur de souhaiter être éclairci.

          Je ne comprends toujours pas votre référence au peuple russe. J’attaque le régime politique russe, pas le peuple qui en est victime.

          Sur la définition complète du fascisme, au-delà de son incarnation historique en Italie, on considère en général:
          – Qu’il rejette la démocratie
          – Qu’il rejette les libertés publiques et la liberté d’opinion
          – Qu’il subordonne l’individu à l’Etat
          – Qu’il s’appuie sur un appareil répressif
          – Qu’il théorise un Peuple uni qui a une identité propre
          – Qu’il s’incarne dans un leader en communion avec ce peuple
          – Qu’il valorise la volonté, la force et la violence
          – Qu’il rejette les étrangers et leurs complices, ennemis du Peuple

          Le portrait robot ressemble un peu non?

          • votre titre : « Le fascisme russe et nos « populistes » »

            aurions nous eut un titre du fait de Trump « le fascisme américain ou nos poupulistes » ou le « fascisme italien ou nos populiste »

            en tenant en plus compte de l’histoire et des morts de ces trois pays du fait du fascisme (bon je sais que c’est Mussolini qui a inventé le fascisme) je trouve cela malheureux on peut être opposé à un gouvernement mais lui coller une telle étiquette à la légère, de plus le fascisme est lié à une dérive extrêmiste du capitalisme (voir définition).

            Je n’aime pas Poutine mais je respecte les Russes qui ont souffert et que l’on a jeté suites au dérives des années 90 dans les bras de Poutine.

            Ces réductions sont ne voir que les effets sans tenir comptes des causes de la situation actuelle.

  4. Encore un texte pro-Europe rempli de foutaises doctrinales, dont les citoyens européens ne veulent plus. Poutine fasciste? C’est pas la vision du peuple russe ! Lisez Nina Bachkatov et son excellente analyse  » Poutine, l’homme que l’ occident aime haïr ». Ensuite Viktor Orban: Oui il érige les valeurs chrétiennes, et pas les valeurs fausses de la démocratie telle que Macron et les Francs Maçons les veulent.. Enfin le mot magique, l’insulte suprême: Populiste ! Mot à dire en crachant !. Eh bien populiste veut dire que le peuple veut que l’on s’occupe de lui, dans sa vie quotidienne et que l’État n’a de valeur juridique que pour autant il serve le peuple qui paie des impôts pour cela. Macron dit scandaleusement que le social coûte un pognon de dingue, mais il favorise la corruption et le vol de l’argent des citoyens en favorisant ses amis. Il signe des traités derrière le dos du peuple. Oui, corruption, mensonge, doctrine bidon, censure de la vraie presse sont actuellement le joug des peuples occidentaux qui veulent s’en défaire. Salvini est le reflet de son peuple, peuple de haute culture, ancien phare de l’occident et qui n’en peut plus: Questionnez les commerçants italiens de Bellagio par exemple. Bref, que le peuple vote utile pour nettoyer cette écurie d’Augias qu’est devenu le gouvernement européen sinon…le fascisme prendra sa place.

    • Position en deux temps typique:
      1. le déni total : ce ne sont pas Poutine et Orban qui censurent (et assassinent) la presse, c’est Macron. Ce ne sont pas Salvini, Poutine, Strache, Le Pen qui sont corrompus, c’est Macron.
      2. L’affirmation crâne: ceci posé, le fascisme prendra la place

      • Lá je vous donne raison mon cher Arthur, certains confondent trop de choses, et Macron ce n’est pas Poutine, Orban ou Salvini. Mais vous savez trés bien que son job, c’est de perpétrer le fonctionnement d’un systéme qui ne bénéficie que ceux qui possédent, comme si ce fait était inévitable (ça ruisellera ne vous en faites pas!)
        Inévitable! There is no alternative! Vous pensez vraiment ça Arthur ?
        Moi je dis : ET SI ON ESSAYAIT AUTRE CHOSE!

  5. Je remercie Sauvons l’Europe de vouloir « sauver l’Europe » en appelant à voter et en proposant un spectre de plusieurs listes. Je suis étonné de la virulence des critiques précédentes.
    Merci pour votre courage
    patrice Obert
    président des Poissons Roses

  6. « Moins raffiné mais plus honnête… » C’est exactement ça. Le peuple russe n’est pas victime de Poutine mais des sanctions occidentales qui veulent le punir de sa volonté d’indépendance. Poutine n’est que l’émanation de cette volonté et il l’incarne parfaitement d’où sa popularité inoxydable..

  7. Nini.

    Ni
    les mafieux fascistes de l’Est,
    Ni
    les mafieux fascistes de l’Ouest.

    Nous n’avons pas besoin de remplacer nos dirigeants actuels, aux bottes de la finance internationale et avides de pouvoir, par des dirigeants avides de pouvoirs qui rêvent de dicter des lois brutales à leurs populations et qui feront, eux aussi, le jeu des multinationales pour des questions d’intérêts communs.

    La moitié des électeurs français ne comprend plus à quoi sert la démocratie puisque leur vie ne s’améliore pas ! Ils ne voteront donc pas.
    Et ce n’est pas ce blog, ni nos « chers »
    (financièrement) pouvoirs publics, qui auront réussi à les y inciter.
    En France, nos dirigeants évitent d’apprendre à leur population, ce que doit être et à quoi sert la démocratie puisque nous glissons au fil du temps, vers son simulacre.
    Faisant cela, les abstentionnistes favoriseront, scrutin proportionnel oblige, des listes comme celle de « lrem arrière » et celle de la « république des nuls ».
    Ces deux listes vont cumuler la moitié des suffrages…

    Alors qu’il y a d’autres choix !

    Personnellement je voterai en mon âme et conscience parce que oui, j’ai encore les deux, pour la seule liste qui me parle encore un petit peu d’espoir, celle qui permet d’espérer que dans 60 ans, la terre ne sera pas devenu…l’enfer.

    Car les événements climatiques vont aller en s’accélérant et tous ces « petits » calculs de pouvoirs politico-financiers ne serviront à rien.
    Il faut vraiment être sourds et aveugles ou assourdis par les médias et grisés par l’argent (c’est la même couleur !) pour ne pas s’en apercevoir aujourd’hui.

    Nous sommes en voie d’extinctIon et c’est normal : trop nombreux, trop « immatures » (pour rester poli !), ne favorisant ni le partage (3 milliards de personnes sur terre vivent avec moins de 2$/j) ni la coopération, nous sommes amenés logiquement à disparaître.
    L’homo sapiens sapiens n’est qu’un avatar mal abouti de grands primates et guère plus évolué que ses cousins.
    « Bons » votes !-)

  8. ben voyons !….forcer sur la noirceur des autocrates russes pour justifier le resserrage européen des liens avec les états unis qui ont largement contribué a déstabiliser le monde (croisades bush…)est une grossiere manœuvre des euro-fanatiques …….

    • Vous trouvez qu’en ce moment les liens se resserrent avec les USA ? Les euro-fanatiques sont en général plutôt des gens qui cherchent une indépendance européenne, y compris vis à vis des USA. « L’armée européenne » par exemple n’a aucun sens autrement: il y’a l’OTAN pour que les USA contrôlent nos armées…

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