Reboot Europe !

 

Bonjour,

La campagne « Qui va payer« , à laquelle participe Sauvons l’Europe, s’enrichit désormais de l’initiative Reboot Europe !

De quoi s’agit-il?

Nous sommes nombreux à observer le système européen des petits pas virer au menuet cacochyme de danseurs rétifs. Nous voyons avec consternation l’absence de solidarité européenne, le refus de réguler la finance au milieu d’une crise historique, le relèvement des taux d’intérêt pour lutter contre la hausse salariale.

L’ampleur de la crise économique qui nous frappe, l’incapacité collective de nos dirigeants à affronter une crise de la dette pourtant moins grave qu’aux Etats-Unis nous donne une certitude: c’est terminé.

L’équilibre européen entre éléments confédéraux et dialogue des Etats est terminé. Il est en faillite, morale, démocratique et financière. Le système économique qui fait de la zone euro un territoire sans progrès de la productivité est terminé. Il ne nous permettra tout simplement pas de payer nos dettes qui échappent à notre contrôle.

Nous demandons donc un redémarrage de l’Europe, un Reboot, sur une base fédérale et pour conduire une politique économique claire.

Un premier pas: ouvrir un espace de dialogue concret entre les citoyens et les institutions, qui permette l’interpellation et la réponse.

Ce sera aujourd’hui une des premières actions de notre collectif que de prendre à part le Conseil européen sur Twitter. Aidez-nous!

Retweetez @RebootEu

Europe en faillite? / A nous de la reconstruire! / Reboot Europe : Open a Room! /@euHvR @JerzyBuzek #la_Cé #RbEu #EUCO

 

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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14 Commentaires

  1. Vos texte sont écrit zn trop petit caractères.
    De plus les textes sont de couleur beaucoup trop clair, trop pale et donc difficile à lire. Il faut rajouter de l’encre noir.

  2. « le relèvement des taux d’intérêt pour lutter contre la hausse salariale. »

    D’un point de vue économique, cette assertion est une ânerie. Les taux d’intérêt sont imposés par les marchés en fonction du risque estimé pour chaque prêt. Nous ne sommes plus à l’époque où les gouvernements pouvaient manipuler les monnaies et les taux d’intérêt pour des raisons politiques en faisant fi des contraintes économiques et financières. On peut le regretter mais c’est ainsi.

    • Bonjour Bangor!
      En l’occurrence, il s’agit non pas des taux d’intérêt des marchés, mais des taux directeurs de la BCE, seule banque centrale au monde à les avoir relevés deux fois cette année pour lutter contre l’inflation…

      • Salut Arthur,
        il me semble que nous sommes d’accord : il s’agit de lutter contre l’inflation, ce qui n’est pas la même chose que de lutter contre les hausses salariales.

        • Oui, sauf qu’à part l’inflation importée, une bonne partie de la progression inflationniste pérenne vient de la boucle prix-salaires. C’est quand les salaires augmentent que la BCE s’affole le plus… Dasn ses derniers rapports, elle préconise en toute lettres (mais dans son jargon) une baisse des salaires en europe (« ajustement structurel du marché du travail »)

  3. @ Bangor

    Et trois petites « agences » de notation qui mènent le monde par le bout du nez, ce n’est pas une ânerie ça ????
    C’est très démocratique n’est-ce pas….!

    @ tous

    Tant que ne seront pas réalisés pour de bon les Etats-Unis d’Europe on continuera d’avoir « le menuet cacochyme de danseurs rétifs » (belle formule au passage) !

    jf.

  4. Les grandes unités se sont toujours faites sur le dos de graves crises. Alors que menace un grand péril économique en Europe, de plus en plus de français et sans doute de nombreux européens espèrent une Europe fédérale. C’est surement la meilleure solution. Y compris pour la France. Mais, dans le traité de Lisbonne, n’y a-t-il pas la possibilité, pour le peuple, de réclamer un référendum sur ce thème ? Ne serait-ce pas là la meilleure façon pour le peuple européen de prendre en mains les destinées de l’Europe ?

    • Certainement, au détail près que le référendum en question déboucherait sur un non massif. L’idée fédérale est largement minoritaire dans les peuples européens, qui au contraire se recroquevillent dans des replis identitaires un peu partout. La responsabilité de nos politiques sur ce sujet est de devoir passer en force et imposer l’europe fédérale. C’est leur responsabilité d’être visionnaires et d’avoir raison sur le long terme là où les peuples sont condamnés aux courtes vues. On touche bien là les limites de la démocratie participative.

  5. Pour Bangor,

    Je ne suis pas économiste, je ne suis qu’un pauvre ingénieur à la retraite, qui a vu et vécu la montée (dans les 30 soit disant ‘glorieuses’) puis la dégringolade de toute politique industrielle digne de ce nom, en tous cas en France (mais pas en Allemagne !), notamment dans les techniques de pointe (télécoms/électronique/informatique). J’ai quand même l’impression qu’aujourd’hui, dès qu’on parle d’emprunts, de dettes et donc d’intérêt, on est totalement dans un univers économiquement artificiel, de pure ‘finance’, et non plus de réelle activité.
    Il est grand temps que l’Europe, qui aujourd’hui ne peut être que fédérale, se reconstitue sur la base d’une économie, et donc d’activités « réelles » !

  6. Au dela des problèmes de « gros sous » qui opposent les differents pays europeens,on se demande s’il existe vraiment un desir et une volonté de batir l’Europe..?Cet espoir né après la guerre ,ce rêve d’une unité europeenne ,tout cela semble appartenir au passé et ne fait plus rêver que les vieils gens comme moi qui ont connu les destructions du nazisme..et nos hommes politiques actuels sont davantage préoccupés de garder leurs avantages acquis et leurs electeurs !Il faut surement les secouer pour les sortir de leur lethargie à droite comme à gauche!Sauvons l’Europe..

  7. Je répond à tous. Savez-vous que la construction de notre Europe s’est faite volontairement sous le dépendance d’un système économique dont tout le monde ignore la base : article 56 du traité de Maastricht : « Toute restriction à la circulation des capitaux et aux paiements, est interdite ». C’est cette phrase qui donne les pleins pouvoirs aux financiers pour dévier vers leurs paradis fiscaux une part très importante de la richesse que nous produisons. De plus, l’odéologie du traité de Maastricht nous a obliger de vendre aux financiers nos entreprises nationales et nos services publics. Et maintenant qu’il n’y a plus rien à vendre, nous nous retrouvons dans la pauvreté la plus totale. Nous sommes quitte de leurs emprunter de l’argent moyennant intérêts. Nous allons en crever. Comprenez-vous maintenant ce qui se passe ?

    Il faut dénoncer les traités de Maastricht-Lisbonne, reconquérir la Primauté du Politique pour mettre la Finance au pas. La Finance est un outil de fonctionnement du Politique et de l’Economie. Ce n’est à elle de gérer les Etats, d’autant plus qu’elle le fait en aristocrates qui veulent tout pour eux. 1789 est à refaire, mais en appliquant la Charte Ethique de la Vie en société.
    La démocratie redeviendra alors possible.

    La Démocratie est un dépassement de la loi de la Sélection naturelle, dépassemenr qu’exige notre statuit d’hom

  8. suite de mon commentaire.
    d’homo sapiens. Le système économique qui accompagne la Démocratie doit être compatible. La Pensée-Unique ne l’est pas parce qu’elle est une dictature de l’Atgenyt. Il faut reconstruire une Europe fédérale sur un autre système économique dans lequel la finance est un outil de fonctionnement. Pierre.Bellenger@wanadoo.fr

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