« Parlons Europe, parlons podcast » avec Hélène Kohl, journaliste au Podkast

Journaliste, Hélène Kohl présente Le Podkast deux fois par mois. « Le tout premier podcast en français consacré à l’actualité allemande », annonce son texte de présentation. Et de poser une question : « Qu’est-ce que cela signifie pour l’Allemagne, l’Europe, pour les équilibres politiques allemands ? La coalition dite du « feu Tricolore » doit encore trouver ses marques alors que le monde change à grande vitesse et que l’Europe cherche sa voie. » Cette série est produite par le DFI (institut franco-allemand de Ludwigsburg) avec le soutien du Fonds Citoyen franco-allemand.

Sauvons L’Europe a particulièrement apprécié le dixième épisode de la saison 3, Rêves d’Europe franco-allemands.

Nous en avons profité pour interroger sa présentatrice, Hélène Kohl.

1. Quel est votre premier souvenir « européen » ?
Si l’on parle d’Europe en tant que continent, je pense à novembre 1989 et la chute du Mur et, ensuite, pendant l’hiver à la chute de Ceaucescu en Roumanie.
Si l’on pense Union européenne, ce fut le référendum sur le traité de Maastricht et les débats fiévreux qui ont précédé en France.

2. Quel est le plus grand espoir que vous attendez de la politique de l’Union européenne ?
Qu’elle survive aux pressions nationalistes et populistes !
Ou qu’elle accompagne plus efficacement et plus rapidement la lutte contre la crise climatique et l’adaptation de nos économies et modes de vie.

3. Quelle dernière actualité européenne vous a fait réagir (pas forcément dans votre podcast) ?
La nomination, puis la non-nomination, de Fiona Scott Morton comme cheffe économiste à la Direction générale de la concurrence. D’une façon très intéressante (et significative !), l’affaire n’a pas du tout pris les mêmes proportions en Allemagne. Grosse différence avec ma France ! 

Thomas Delavergne
Thomas Delavergne
Coordinateur éditorial de Sauvons l´Europe.

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7 Commentaires

  1. Un peu courtes les réponses, non ? Il est vrai que les questions – lapidaires – appellent des réponses elles-mêmes lapidaires…

    • Si l’Europe se construít en résistant à la pression des extrêmes droite pleines de vigueur actuellement, elle ira dans le sens que je souhaite. L’Espagne a bien tenu le coup face à Vox…je m’en réjouis…
      Travailler pour la planète, contenir le réchauffement climatique, inciter partout à la sobriété, agir pour le social donc pour plus de JUSTICE partout, devrait être le mode d’emploi de tous les États qui veulent faire partie de l’Union Européenne. Je redoute à l’avenir des entrées trop rapides et non soumises à des règlements et on devrait faire pour les nouveaux entrants des mises à l’essai conditionnels de leur bonne application aux règles communes. A ce tarif, je renverrais Hongrie et la Pologne à leurs origines… Le giron de la Russie !!!

      • Bonjour chère Danielle.

        Vous ne serez guère étonnée que je souscrive entièrement à vos propos, en considération, notamment, de la précipitation avec laquelle certains élargissements de l’UE ont été maladroitement négociés. On peut espérer que la même erreur ne sera pas rééditée par exemple à l’égard de l’Ukraine, dont l’amarrage à l’Union peut emprunter d’autres modalités – au moins temporaires – prenant en compte sa situation spécifique à la lumière d’une invasion qu’il est malheureusement difficile de qualifier autrement que de « soviétique »: Kiev rejoint, hélas !, le martyrologe inauguré par Budapest et Prague en des temps plus anciens.

        C’est sans doute en cela que, face aux prétentions impérialistes du digne successeur de Staline, l’on peut accepter l’idée que « sauver l’Europe » ne se limite pas à l’Union européenne. Cela dit, il n’est peut-être pas inutile de rappeler à Méline ce qui est à l’origine de la création de « Sauvons l’Europe » en 2005: à savoir l’opportunité de donner un nouveau souffle à la construction européenne à la suite des campagnes démagogiques qui ont conduit au rejet du projet de traité appelé (malheureusement) « constitutionnel » à la faveur d’un referendum qui, en France, a donné libre cours à une manifestation plus générale de mécontentement sans aucun lien avec le contenu du projet. Comme je l’ai souvent laissé entendre à cette tribune, soumettre à referendum un texte aussi complexe, c’est se foutre de la g… du peuple.

        • Les référendums, on a vu ce que cela a donné avec le « brexit ».
          Vous avez raison Gérard, je suis avec attention ce que vous écrivez. Je souhait que l’Europe se fasse. Et quelle apprenne à se défendre seule, sans toujours devoir recourir au grand frère de l’Amérique.
          Macron va dans le bon sens au niveau international, mais il est tellement décousu au niveau national, on ne sait jamais s’il veut vraiment faire ce qu’il dit !!

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