Une politique structurelle pour les ménages: changement de méthodologie pour sortir de la crise

Lorsqu’un gouvernement souhaite résorber sa dette publique, il cherche, le plus souvent, à diminuer le poids de son déficit public, dit autrement, de sa dette annuelle. Pour ce faire, il utilise deux leviers à sa disposition. A savoir l’augmentation des impôts et la réduction des dépenses. La méthodologie classiquement utilisée pour réduire les dépenses publiques est la suivante. Elle consiste en l’examen des différents postes de dépenses (Education, Intérêt de la dette, Famille, Santé, Défense nationale etc). Cet examen met alors en évidence les postes de dépenses qui pèsent le plus sur la situation financière du pays. Ils subiront alors une diminution de leurs montants. Cette méthode, qui entraîne une baisse de la demande, dont découle un affaiblissement de la croissance, et qui aboutit à l’accroissement de la dette du pays, est contreproductive, lorsqu’appliquée à la réduction des dépenses publiques.

Elle gagnerait, en revanche, à être appliquée aux agents économiques constitués par les ménages. Ainsi, il conviendrait, dans un pays donné, soucieux de réduire son déficit public tout en conservant, ou en augmentant, sa croissance, de procéder à l’examen de l’ensemble des postes de dépenses qui pèsent, non plus sur les comptes de l’Etat, mais désormais sur le portefeuille d’un ménage moyen. Et cela dans le but d’en faire ressortir les éléments pesant le plus sur le pouvoir d’achat du dit ménage.

Ces dépenses sont classiquement, en mettant volontairement de côté la problématique complexe du prix des loyers, les suivantes : l’alimentation ainsi que le paiement des différents services nécessaires à l’activité du ménage (l’eau, électricité, moyens de communication constitués par la téléphonie et internet).

Ces postes de dépenses ayant été identifiés, il conviendrait de tenter de les diminuer, dans l’objectif de rendre leurs poids relatifs, sur le porte-monnaie des ménages, moins importants. Ce qui permettrait aux ménages de « récupérer » du pouvoir d’achat, qu’ils affecteraient ensuite à d’autres secteurs de l’activité économique, augmentant ainsi la demande de ceux-ci et entraînant des effets multiplicateurs en chaines.

Cette diminution, qui passerait par la réglementation et le plafonnement des marges réalisées par les secteurs visés, ne serait appliquée qu’aux postes de dépenses des ménages, correspondant à des secteurs non délocalisables et réalisant des profits substantiels. Elle serait, dès lors, sans aucun risque pour l’économie, et porteuse d’effets bénéfiques. Ces secteurs, non délocalisables et réalisant des profits substantiels, augmentant l’épargne de quelque uns et diminuant la consommation individuelle et collective de l’ensemble de la nation, sont facilement identifiables.

Ils sont notamment : le secteur de la grande distribution dont il conviendrait de plafonner les marges (ce qui diffère d’un plafonnement des prix) mais aussi les secteurs de l’énergie (EDF, à titre d’exemple, semble réaliser des profits substantiels, chiffrables en milliards, chaque année) de l’eau ou encore des outils de communication.

Cette approche est d’autant plus légitime que les secteurs de l’alimentation, de l’énergie, ou encore de l’eau, devrait avoir pour objectif, non pas de réaliser des profits privés mais de servir le plus grand nombre, au meilleur coût, sur le modèle d’une gestion à l’équilibre(le prix d’achat devant servir à couvrir le coût de production, de distribution et de rénovation).

Il ne s’agirait pas, cependant, bien entendu, d’introduire une pratique de gestion à l’équilibre. Ces secteurs fonctionneraient, de la même manière qu’à l’heure actuelle, c’est-à-dire dans le domaine privé, conservant une logique de profit privé. Ils seraient toutefois réglementés, au niveau des marges qu’ils réalisent, afin de réduire les prix pratiqués, dans le but de relancer la consommation des autres secteurs d’activités du pays. Ce qui entraînerait un phénomène bien connu en économie. A savoir une augmentation de la consommation, entraînant tout à la fois une augmentation de la production, de la croissance et donc de l’emploi, ainsi qu’une hausse des recettes fiscales permettant de résorber l’endettement du pays.

 

Rémi Chanrion

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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22 Commentaires

  1. Je ne connais qu’une seule façon de faire reculer les dépenses d’un état hormis celle des taille-crayons, c’est de faire sauter les postes de fonctionnaires et surtout pas légèrement : un million au minimum des minimum en France par exemple, deux ce serait mieux (sauf les régaliens, c’est évident)

  2. Deux remarques:

    1-Diminuer le nombre de fonctionnaires de 1 ou 2 millions me parait problématique. Au fait s’agit il de fonctionnaires d’état ou de fonctionnaires territoriaux? On a parois tendance à mélanger les deux

    2-Faire des économies domestiques, pourquoi pas. Je pense néanmoins que ces économies nécessitent quelque fois un investissement préalable. Exemple: les économies d’énergie, tout à fait substantielles, qui résulteraient d’une meilleure efficacité des systèmes de chauffage, conditionnée par des travaux d’isolement thermique correspondant à un investissement se chiffrant en milliards d’euros à l’échelle du pays.

    • État, dans les ministères, à l’éducation nationale par exemple et en muter quelques uns sur le terrain, écoles, collèges, lycées en tant que pions, pour les les territoriaux (les copains des copains) et un certain nombre d’officines, comités et autres bureaux. C’est Mitterrand qui pendant son « règne » a multiplié le nombre de fonctionnaires par deux !
      On ne touche pas aux enseignants, forces de l’ordre, ni aux personnels hospitaliers de terrain.

  3. Autre poste dont vous ne parlez pas, ce sont les dépenses de santé.
    Et si les médecins et dentistes était eux aussi dans la boucle ?
    Que dire d’un dentiste qui marche à 400% pour une prothèse sur laquelle il n’a rien fait.

    • 400%! ça c’est pour les dentistes « pauvres » les autres (Côte d’Azur par exemple) sont à des coefficients 10 ou 15 voire plus selon la tête du client.

  4. Réduire le nombre de communes supprimer les départements interdire le cumul des mandats simultanés et successifs. Réformer sérieusement la gestion de la formation professionnelle . Réduire les services inutiles des Chambres Consulaires.
    On économise 30milliards par an pour relancer l’économie et notre pays retrouvera son poids et sa crédibilité pour relancer l’Europe.

  5. Un autre moyen de réduire les coûts de la santé serait de réduire les coûts de formation des médecins spécialistes. En réduisant la durée du tronc commun de formation des généralistes et des spécialistes. Pourquoi un chirurgien, un dentiste, un ophtalmo, un radiologue, etc… doivent-ils aussi apprendre à soigner la grippe, la varicelle, les crises de foi, etc…

    Une réflexion identique pourrait être menée sur la durée de toutes les études supérieures, mais encore faudrait-il ne pas confier l’organisation de l’éducation nationale aux seuls enseignants: il me parait inconcevable que les parlementaires n’aient pas droit à la parole en ce domaine, puisqu’il n’existe pas de commission ad’hoc au parlement, comme il en existe pour d’autres domaines, par exemple la défense. Appliquons à l’enseignement la célèbre phrase: « la guerre est une chose trop sérieuse pour être confiée aux militaires ».

  6. Tout à fait d’accord avec ce que vous proposez, Rémi Chanrion. Il y a effectivement et sûrement d’autres pistes mais celle là est importante et primordiale : comment et pourquoi ferait-on autant de profits sur ce qui est juste nécessaire pour vivre ? Logement, alimentation, énergie, eau et communications devraient être extirpés de toute logique de marchand, surtout quand celle ci ressemble à ce qu’elle est aujourd’hui.

  7. Je suis d’accord avec vous Yann.

    Sur la santé également qui tend à intégrer une logique purement marchande(établissement privé dont la logique est la rentabilité/Laboratoire pharmaceutique).

    Je suis un peu moins d’accord(mais ce n’est qu’un avis!) avec la mise en responsabilité de l’Etat dans la crise, et les pensées selon lesquelles réduire les dépenses de l’Etat entraineraient une sortie de crise.

    La crise est imputable au fait que depuis le début des années 1970, et le triomphe de l’idéologie libérale et sa mise en application par les gouvernements, la répartition du bénéfice produits dans l’entreprise (et largement résultante du fruit du travail du salariat) est allé de manière toujours plus croissante, dans la poche du capital, au détriment des salaires( et il n’y a rien de marxistes dans ce propos, qui sont factuels et largement quantifiés et exposés par des organismes publics indépendants).

    Dès lors pour maintenir nos niveaux de vie, l’on a eu recours à double l’endettement:
    -Privé, jusqu’à que les particuliers, asphyxiés ne puissent plus rembourser(crise des subprimes par exemple)
    -Public, l’Etat compensant la faiblesse des revenus, par des dépenses sociales destinées à les compléter, afin de les maintenir à leurs niveaux.

    Ce modèle est aujourd’hui terminé, les particuliers ne pouvant plus rembourser leurs créanciers privés, et l’Etat, du fait des mesures de relance, mises en place, suite à la crise de 2008, étant devenu également inapte à jouer le rôle (artificiel et temporaire) de complément de revenu.

    Dès lors, je crois, que la réduction du nombre de fonctionnaire, au demeurant fort utile pour la société(pompier, enseignant, policier, infirmier,ect) ne résoudrait pas le problème mais le décalerait dans le temps. L’Etat pourrait certes, à nouveau, récupérer une latitude pour compléter les revenus, pour un temps. Mais cela ne résoudrait pas le problème de fond, qui surviendrait de nouveau dans quelques années, à savoir le fait qu’une infime partie de la population accapare la richesse produite par 95% du reste de la population. Ce qui entraine nécessairement, en plus de l’injustice produite, des crises de sous-consommation, que l’endettement public et privé, agissant comme une perfusion, ne parvient, aujourd’hui, plus à masquer.

    Une répartition plus juste et équitable des bénéfices produits dans l’entreprise, résolverait tous les problèmes.Plus de consommation(meme si elle n’est pas la finalité de la vie, mais c’est un autre problème), plus de production, plus d’emploi, plus de recettes fiscales, moins de dépenses publics.Et surtout plus de bonheur commun!

    Désolé de ce commentaire un peu long!

  8. Pourquoi tant de haine pour les fonctionnaires ?

    Sinon, une anecdote : en clinique psy un médecin facture chaque jour une visite pour chacun de ses patients juste pour u bonjour par chambre avant de repartir en Audi tt

    Pourquoi une garde républicaine pléthorique ? Pourquoi les ors de la République ?
    Pourquoi la patrouille de France ?

    Pourquoi toucher 5000 euros quand on est député pour faire la poule ?

  9. Maryline,
    S’il vous plaît, que vient faire la haine là dedans ? un bon nombre de fonctionnaires sont d’une utilité reconnue, ils sont compétant et même serviables, chaleureux, d’autres traînent à la machine à café, dans les couloirs et dans des missions spéciales ineptes qu’ils se sont auto-attribuées, d’autres encore servent très discrètement à certains chefs de service à des usages que je ne saurais décrire sans franchir les limites de la décence.
    Donc huit millions moins deux millions égale six millions: c’est largement suffisant pour tenir fermement les objectifs !

  10. La plupart des comparaisons internationales sur les nombres de fonctionnaires par états sont malhonnêtes car elles ne se basent pas sur des périmêtres égaux ou à peu près égaux. La santé est publique en Angleterre et l’enseignement est largement public en France alors que la santé et l’enseignement sont largement privés aux Eats Unis. Il faudrait aussi tenir compte des dépenses militaires et de leur efficacité en fonction des interventions sur le terrain. Etc.

  11. (Ce qui suis est simplement mon opinion et une contribution au débat, toute opinion différente est la bienvenue 🙂
    Je trouve l’idée intéressante, cependant je ne me rend pas bien compte de l’impacte réel sur l’économie européenne si cela venait à être mis en oeuvre. Y a-t-il un rapport de projection si ou limitait les marges des biens et services mentionnés à des marges de 5, 10 ,15 %…?
    Concernant les fonctionnaires (admettons le, problème franco-français), je pense que si l’on veut faire de vraies économies, il nous faut effectivement réduire les effectifs car en étant réaliste, améliorer les moyens de communication et d’information de l’Etat pourrait garantir de meilleurs services à un meilleur coût opérationnel.
    Cela suppose un investissement sérieux de l’Etat pour la mise en oeuvre et un investissement, sérieux également, de reconvertion pour les fonctionnaires qui perdraient leurs postes. Donc on en viendrait à un plan par étape pour permettre une transition. On attend l’urgence et l’inéluctable ce qui fera souffrir bien plus que nécessaire.
    Couper dans le budget d’un coup d’un seul serait à mon sens inhumain envers bon nombre de fonctionnaires (Etat et territoriaux pour la France) qui ont toujours fait leur travail sérieusement.
    Tout cela pour dire que si nous sommes une vraie société il est temps d’arrêter de faire subir le coût des réformes de plein fouet aux minorités en première ligne. Le contrat social existe parce qu’une certaine solidarité est nécessaire pour le bien commun et cela est d’autant plus à promouvoir au niveau européen.

  12. un fonctionnaire coûte 3,5 M€ (carrière+retraite) multiplié par 2 millions en trop, je vous laisse le « plaisir » de nous donner le résultat, toute solidarité mise à part (programme de 5 à 6 ans pour dégonfler les effectifs)

  13. @Dekboy Peut-être que plus l’industrie est importante et plus la marge peut-être basse, étant multiplié par une infinité de produits sur laquelle elle s’applique. Ca serait bien que des technos fassent des calculs en prenant un nombre important d’hypothèses de marges afin de quantifier les retombées.

    @Zelectron.Il faut peut-être également regarder le fonctionnaire sous l’angle du service qu’il apporte. Un fonctionnaire produit des biens et services de nature collective, souvent utiles(le pompier protège et sauve, l’enseignant éduque, l’infirmière soigne)ayant du sens et de bon mobile(la fonction publique recherche l’intérêt général, quand le privé recherche l’intérêt individuel)
    Cette production est financée par l’impôt, elle est donc une forme de consommation indirecte. Mais une consommation utile. Combien de nos consommations directe à destination du privé sont dénués de sens, contiennent des heures de travail résultant de l’exploitation de l’homme par l’homme, et polluent notre habitat?Elle n’est donc pas moins absurde que la majorité des biens et services du privé(qui par ailleurs coutent parfois très cher à la collectivité. C’est le cas, par exemple, de l’industrie du tabac).

    Si l’on fait la somme des productions issus du public rapportée à leurs couts pour la collectivité et qu’on la compare à la somme des productions issues du privés rapportée également à leurs couts, l’utilité et le bien-être qu’apporte la première doit être sans commune mesure avec la seconde!

  14. bonne étude critique, néanmoins comment faire passer ces messages économiques auprès du grand public, dont l’information est rare et qu’il faut aller chercher, où ?, comment ? : la Presse est plus apte à parler de faits divers que d’explications simples à comprendre si elles sont exprimées dans un langage compréhensible.

    • @Zelectron A la lecture de l’article que vous citez, il manque un chiffre de remise en perspective: la population française a augmenté de 18% sur la période (soit exactement autant que l’emploi total). En augmentant de 14%, la fonction publique d’Etat perd donc en poids, sans doute moins qu’elle devrait en ayant délégué une partie de ses missions, mais gardons en tête que c’est également une période de massification scolaire et que les profs sont le premier vivier de fonctionnaires. L’augmentation vient ensuite du doublement de « fonctionnaires » dans les hôpitaux (faut-il les réduire de moitié?) et de la décentralisation, qui a créé des gouvernements locaux là où il n’y en avait pas. A vue de nez, la dérive de l’Etat semble faible et le choix d’une meilleure santé publique et de la décentralisation sont des choix politiques… Il peut exister des gabegies locales, mais la marge générale de compression n’est pas monstrueuse…

  15. D’accord, oui c’est vrai aussi qu’il faut faire attention à ne pas traiter les fonctionnaires comme une grande masse homogène dans un sens comme dans l’autre. Si il y a des doublons réels, ils sont alors de trop,et à limiter. Peut-etre, en revanche, que ce n’est peut-être pas le moment de s’attaquer à ces doublons. D’abord d’un point de vue humain, puisque rien n’assure qu’il retrouveront un emploi desuite dans le privé.Et, ensuite d’un point de vue plus économique, au sens où s’ils ne retrouvent pas un emploi dans le privé, la collectivité n’y gagne pas(la rémunération que lui verse l’Etat sera économisée, mais « reperdue » dans le versement de l’allocation-chomage.Ce qui aboutit alors à une perte, puisque le travail du fonctionnaire n’est plus fourni et que l’économie réalisée est,hors retraite, de 0)

    Je connaissais pas les chiffres donnés par Sauvons l’Europe dans le commentaire précédent qui viennent relativiser, aussi, c’est vrai,l’augmentation réelle(Nombre de fonctionnaire/personnes) du nombre de fonctionnaires.

    En tous les cas, c’est vrai qu’il faut faire la distinction et prendre en compte les phénomènes de doublons lorsqu’il y a.

    J’ajoute aussi au débat, que si le gouvernement français, n’avait pas, dans les années 1970, légiféré pour les intérêts privés, notre dette serait inexistante. Nous empruntions à la Banque de France à taux 0.Cette possibilité a été supprimée, l’Etat Français ayant été contraint, de ce fait, à emprunter sur les marchés privés, avec taux d’interet.
    Je ne comprend pas comment des dirigeants, dépositaires de l’intérêt collectif ont pu prendre une telle décision, dégradant la situation collective pour enrichir un petit nombre de particuliers. C’est très grave.
    Michel Rocard, dont personne ne conteste le sérieux et la modération, a estimé que la dette du pays serait, actuellement, sans cette mesure(et donc sans le remboursement des taux d’intérêts qu’elle a engendré), de 16 à 17% du PIB (Interview Europe 1). Autant dire rien.
    Cette dette est donc parfaitement illégitime et je crois qu’il faut que chacun en ait conscience.

  16. @Sauvons l’Europe,
    En dépit de vos assertions, je maintiens que le fonctionnariat français tue la France et surtout ses PMI/ETI agri-agroalimentaires incluses et conséquemment l’Europe!
    Et puis pour enfoncer le clou faites donc une rapide comparaison à périmètre égal de population avec notre chère voisine d’Outre-Rhin, voire avec les pays nordiques.
    nb voyez pour mémoire le train de vie du président actuel de l’Uruguay (même si c’est un peu loin…)

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