Après le Brexit, quels projets pour l’Europe ? Montrouge – 20 septembre

« Sauvons l’Europe » et « Vivre à Montrouge » ont le plaisir de vous inviter à la réunion publique : « Après le Brexit, quels projets pour l’Europe ? »

 

Nous avons le plaisir d’accueillir pour ce débat animé par M. Fabien Chevalier, président de Sauvons l’Europe et Boris Gillet, conseiller municipal de Montrouge :

 

Monsieur Alex Taylor
Journaliste européen

 

Mardi 20 Septembre de 19h30 à 22h00

 

Salle 3 de la Maison des Associations, 105, avenue Aristide Briand (D920), 92120 Montrouge
Comment venir ?
Métro : Mairie de Montrouge ligne 4 (400 m)
Bus : 297 (station Léon Gambetta)
Parking & Vélib: Place Jules Ferry (50m)
Autolib: 24, rue Barbès (200m)

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2 Commentaires

  1. Conférence intéressante sur les conditions du Brexit et, d’une manière générale, le projet européen, malheureusement en l’absence de Mme Lepage qui s’est fait excuser. Il ressort que les Britanniques ont été manipulés par les médias britanniques, aux mains de promoteurs privés qui ont fortement oeuvré pour le « leave ». On aurait aimé dans ce cas quelques éclaircissements sur le point de vue de Sauvons l’Europe sur la manière dont une sortie de l’Union européenne pourrait être évitée dans les autres pays européens puisque, chez eux aussi, le populisme monte et que les médias sont aux mains de propriétaires privés dont on se doute bien qu’ils défendent des intérêts plus en rapport avec leurs affaires qu’avec la démocratie et l’aspect social de l’Europe. Malgré une question sur ce sujet, le principal intéressé, puisque journaliste, M. Taylor, n’a pas donné de réponse, non plus que, pour le compte de Sauvons l’Europe, M. Chevalier. Seul M. Gillet a abordé la question sous l’angle des institutions, qui malheureusement ne permettait pas de mettre les médias et la population en rapport avec les orientations européennes.

    Pourtant, les travers des médias ont été soulignés par Noam Chomski dès 2000 dans « propagande, médias et démocratie », par Jean-Marc Ferry dans l’Etat européen et Jürgen Habermas qui, tous deux, proposent une éthique des médias en Europe depuis quelques décennies, et l’on retrouve encore cette critique en littérature, chez Chloé Delaume par exemple dans J’habite dans la télévision ou cette années les Sorcière de la République, chez Emmanuelle Piereyre dans Féerie générale ou Mauvignier dans Autour du Monde où des personnages cherchent dans le monde à vérifier si les images qu’ils ont en tête sont vraies ou non. La comparaison de M. Taylor entre le système médiatique britannique et la propagande nazie n’est donc pas neuve (Chomski compare le système américain avec celui de Goebbels), surtout depuis la naissance de « Big Brother » aux Pays-Bas (Loft story en France), c’est-à-dire les émissions de téléréalité qui mettent en oeuvre le totalitarisme de George Orwell, sur un ton naturellement ludique et de dérision.

    Donc puisque le sujet n’est pas neuf, on se demande comment on peut soutenir avec autant de facilité le « piège » tout bête dans lequel les Britanniques seraient tombés et ne pas percevoir que ce sont tous les pays européens qui sont menacés d’y tomber. Enfin, on se demande encore, puisque la compromission des médias à des intérêts privés est si manifeste, on peut défendre avec conviction une politique européenne de gauche en comptant exclusivement sur la bien pensance des populations, dont on prétend par ailleurs expliquer les votes par une hypnose des médias subvertis par des politiques néolibérales. Il est donc dommage que le constat de l’erreur du Brexit n’ait pas mené les réflexions au cours de la conférence à ce stade et en soient restées à regretter la toute bête aporie des Britanniques qui n’ont vraiment pas eu de chance et qu’il faut bien plaindre, en croisant les doigts pour que ça ne nous arrive pas.

  2. En août, lors de la conférence intitulée « Après le Brexit, quel avenir pour l’Europe », M. Taylor expliquait avec beaucoup de conviction que le vote britannique était dû aux messages envahissants et insistants de la presse anglaise. Il fallait donc le croire puisqu’il était si véhément. Pourtant, au sujet de l’élection américaine, l’auteur d’un article de Telos, daté du 7 novembre, a recensé aux Etats-Unis 200 journaux pro-Clinton et 6 pro-Trump. Comment expliquer alors l’univocité de l’explication du Brexit telle que présentée lors de cette conférence ?

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