La gardienne est dans l’escalade

« Oh la vache, c’est énorme ! », s’est spontanément écrié un des piliers de « Sauvons l’Europe » à qui je faisais part d’une récente initiative prise par la Commission européenne dans le contexte de la crise des réfugiés – une initiative à ma connaissance peu relayée par les médias mais qui n’est pas sans signification quant au fonctionnement de l’UE. Il s’agit de 40 procédures d’infraction engagées le 23 septembre à l’encontre d’une vingtaine d’États membres pour transposition incomplète de certains instruments législatifs qui constituent le régime d’asile européen commun.

Une telle initiative appelle plusieurs observations.

1) Juridiquement, ce type d’initiative – qui se distingue du « pouvoir d’initiative » attribué spécifiquement à la Commission en matière législative – relève de la mission de « gardienne des traités » (et des mesures adoptées par les institutions européennes en vertu de ces derniers) dévolue depuis l’origine à la Commission pour veiller à l’application du droit de l’UE.

2) La mission de surveillance ainsi confiée au Collège des commissaires par l’article 17, paragraphe 1, du traité sur l’Union européenne ne constitue pas directement une action contentieuse. Celle-ci peut intervenir dans une étape ultérieure au titre d’un « recours en manquement » introduit auprès de la Cour de justice de l’UE et dirigé contre un État membre pour défaillance vis-à-vis de ses obligations.

A ce stade, il s’agit d’une phase précontentieuse, caractérisée par une sorte de mise en demeure adressée à l’État membre défaillant. La procédure en est précisée à l’article 258, alinéa 1, du traité sur le fonctionnement de l’UE : en vertu de cette disposition, la Commission émet à cet effet un « avis motivé », après avoir mis l’État incriminé en mesure de présenter ses observations. Ce dernier dispose en principe d’un délai de deux mois pour communiquer sa réponse.

3)

  • la Commission a adressé un avis motivé à la Bulgarie et à l’Espagne pour défaut de communication de leurs mesures nationales de transposition en droit interne d’une directive de 2011 (2011/95/UE) relative aux conditions que doivent remplir les demandeurs d’asile pour pouvoir bénéficier d’une protection internationale
  • des lettres de mise en demeure ont par ailleurs été adressées à 18 États membres (Belgique, Bulgarie, Chypre, République tchèque, Allemagne, Estonie, Grèce, Espagne, France, Hongrie, Lituanie, Luxembourg, Lettonie, Malte, Pologne, Roumanie, Suède, Slovénie) pour ne pas avoir communiqué les mesures nationales prises pour transposer intégralement la directive révisée 2013/32/UE concernant les procédures d’asile (octroi et retrait de la protection internationale, modalités des demandes d’asile)
  • de même, 19 États membres (les mêmes que précédemment, plus l’Autriche) ont été mis en demeure de communiquer à la Commission les mesures nationales adoptées pour la transposition intégrale de la directive 2013/33/UE définissant les mesures nationales communes pour l’accueil, dans l’ensemble des États membres, des personnes demandant une protection internationale
  • enfin, la Commission a adressé une nouvelle lettre de mise en demeure à la Grèce, déjà sollicitée en 2009 et en 2010, pour violation de certaines dispositions des directives précitées en matière de conditions d’accueil et de procédures d’asile.

4) De telles initiatives revêtent à l’évidence une dimension dépassant le seul terrain juridique à la lumière de la crise des migrants – et singulièrement des réfugiés. Commentant l’engagement de ces procédures, le premier vice-président de la Commission, Frans Timmermans, a pris soin de rappeler à ce sujet que, lors d’un Conseil européen extraordinaire tenu en avril dernier, ce sont les dirigeants des États membres de l’UE qui ont eux-mêmes appelé à la transposition rapide et complète des actes constitutifs du régime d’asile européen commun ainsi qu’à sa mise en œuvre effective pour assurer le respect des normes prévues à ce niveau par la législation en vigueur.

5) Ce rôle d’aiguillon que la Commission a choisi d’assumer en l’occurrence ne saurait faire oublier que la réponse de l’UE à la crise des réfugiés s’est avant tout concrétisée par une approche à caractère positif – et dans un cadre global déjà amorcé en 2011 – consistant, en plus de mesures de « relocalisation », en efforts financiers. Ainsi , quelques jours seulement après l’envoi de ces mises en demeure, la Commission annonçait une série de propositions concrètes correspondant à une enveloppe de 1,7 milliard d’euros à prendre en charge sur les budgets 2015 (800 millions) et 2016 (900 millions) de l’UE pour faire face à la crise des réfugiés. Ce nouvel effort complète les financements déjà octroyés au cours de cette année (plus de 300 millions d’euros) à partir de fonds spécifiquement prévus pour la migration et la gestion des frontières de l’UE. C ‘est dans ce cadre que, par exemple, il a été décidé d’accroître l’aide financière d’urgence aux États membres de l’UE les plus touchés par l’afflux des réfugiés en leur accordant une nouvelle enveloppe de 100 millions d’euros s’ajoutant aux 73 millions initialement engagés à ce titre.

6) Si l’acuité de la crise mise sous le feu des projecteurs depuis quelques mois a conduit à une piqûre de rappel ainsi administrée par la Commission, la balle se trouve maintenant dans le camp des États membres invités à répondre à l’interpellation de cette dernière.  Il ne manquera sans doute pas de plaidoyers pour invoquer la situation particulièrement exposée, comme l’atteste une actualité récente, de tel ou tel d’entre eux – on songe notamment à la Grèce, en proie à des soucis de tous ordres avec la situation économique à laquelle elle est confrontée de manière générale. Pour d’autres, des difficultés de transposition peuvent être -liée à leur structure plus ou moins décentralisée. Il sera donc intéressant de suivre les développements de ces précontentieux.

Pour illustrer la détermination de la Commission dans ce genre de confrontation – mais dans un contexte moins exclusivement « humain » – on mettra en exergue sa décision, prise parallèlement à ces initiatives, mais à un stade plus avancé de la procédure (v.plus haut, point 2), d’assigner Malte devant la Cour de justice de l’UE pour avoir adopté une décision autorisant le piégeage des pinsons sur son territoire à compter de 2014, en violation d’une directive de 2009 relative à la conservation des oiseaux sauvages : preuve que la gardienne veille à tous les étages…

 

 

Gerard Vernier

  

     Gérard Vernier, ancien fonctionnaire à la Commission, enseignant à l’Université Libre de Bruxelles

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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31 Commentaires

  1. Better late than never !
    La Commission se réveille sous les projecteurs …
    J’observe que la Grande Bretagne n’est pas dans la liste des mauvais. Le Brexit va bien!

  2. BRAVO!!! Gérard Vernier pour ses justes commentaires et appréciations à propos du rôle de la Commission européenne dans la gestion des situations des réfugiés;

  3. et je complète en réécrivant que ces sont des Etats Membres qui traîne les pieds quand à la mise en œuvre d’orientations décidées au plus haut niveau (Conseil européen des 15/16 octobre) sur propositions de la Commission comme prévu par le fonctionnement des institutions européennes. L’article de Gérard Vernier va dans le droit fil du contenu des publications de SLE depuis cet été notamment.

  4. «La gardienne veille», écrit le kapo – la kapote – de la soumission des classes moyennes efféminées; «les chiens de garde aussi» (i) dirait Paul Nizan. «La gardienne veille» et son chien regarde la porte d’entrée, pas les coulisses; Vernier montre aujourd’hui le strapontin (ii) qu’on a accroché, pour lui, tout en bas de la hiérarchie du larbinat européen. Nizan décrivit ainsi le p’tit boulot de retraité de ce demi-lettré d’une université pas si «libre» que ça: «l’effort de la pensée bourgeoise consiste à découvrir des valeurs lointaines capables de transfigurer les apparences prochaines»…
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    Que se passe-t-il, en coulisse, pendant que Vernier se réjouit qu’on applique les consignes de la Commission européenne, sans égard pour les peuples européens? Il faut remonter dans le temps, pour mieux mesurer le tirant d’eau de cette commission qui nous inonde de «réfugiés», c’est à dire d’immigrés ÉCONOMIQUES jeunes et bien portants.
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    Richard de Coudenhove-Kalergi, fondateur de la Paneurope: «à long terme, l’Homme sera un métis (…) Semblable en apparence à la race égyptienne, la race eurasiatique-négroide du futur remplacera la variété des peuples par la variété des personnalités» (iii)… Est-il besoin de dire ce que ce projet de remplacement des populations européennes implique, en termes de solidarité et de capacité de résistance à la spoliation et à l’esclavage, de résistance au processus que les Grecs ont étrenné pour le reste de l’Europe après les déclarations de bonnes intentions des fondateurs de l’Europe, de la «gardienne» et de son chien? Couché, Vernier!
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    C’est dans cette perspective, qu’il faut comprendre le dessein de la vieille Makrel mondialiste et de son gigolo français, de ces seconds couteaux que Marine Le Pen ridiculisa au Parlement européen, le 8/10/2015. C’est de ce point de vue qu’il faut réécouter Sarkozy qui déclara, le 25/5/2009: «l’objectif, c’est de relever le défi du métissage». On comprend alors que l’afflux récent d’immigrés n’est pas un incident inattendu; c’est un PROGRAMME.
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    D’aucuns diront que les propos de Coudenhove-Kalergi sont un délire de l’entre-deux-guerres… Mais, non seulement ce salaud reçut le Prix Charlemagne en 1950, soit après le procès symbolique de Nuremberg – le symbole de la chronologie – on donna aussi son nom au prix qu’Angela Merkel et Jean-Claude Juncker reçurent, respectivement, en 2010 et en 2014.
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    (i) « Les chiens de garde », Maspero, 1960, p.63
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    (ii) Malcom X se moqua du «nègre de maison» avec une ironie mordante
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    (iii) « Praktischer Idealismus », Paneuropa Verlag, 1925

  5. … constipation intellectuelle et diarrhée verbale. Décidément, vous nous étonnerez toujours, cher « anonyme » (mais dont le style englué est aisément identifiable). Bien entendu, l’allusion au chapeau ne concerne pas votre béret de Milicien, elle est au contraire le cri du coeur d’une certaine résistance à la désinformation. A ce sujet, il est inutile de resservir votre « point Godwin » – qui n’a aucun caractère scientifique, ce que soulignent de nombreux politologues chevronnés: vous me concéderez au moins – sinon c’est à désespérer – que ce n’est pas à l’issue d’une « longue discussion » que j’ai identifié vos racines idéologiques- celles-ci affleurent dès les premières lignes de votre prose nostalgique de Radio Paris.

  6. Donc Godwin quand même, Vernier; un Vernier tellement énervé qu’il me fait l’honneur de 3 réponses, savoureuses comme des fraises bien sucrées par une main qui a presque écrasé un pauvre clavier, on dirait. Godwin et chapeau bas, devant le néant argumentaire dont on imagine l’efficacité, pendant le premier cours du matin, à l’université libre (libre?) de Bruxelles…
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    Une preuve de plus, de la médiocrité approximative du larbin que j’ai collé au mur*: radio Notre-Dame est un medium de diversion. Son personnel, comme celui de Mediapart ou de Rue89, a pour tâche de contenir le mécontentement et dévier la critique d’une certaine partie de l’électorat. Evoquer, à mon propos, une radio dont la critique européenne ne dépassera jamais la complicité de demi-mots un peu aigri de quelques petits-bourgeois trop polis, révèle la jobardise d’un rhéteur maladroit.
    * sans gloire
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    «Désinformation», alors que je dis des FAITS…? Il sera difficile, au sophiste le plus habile, de le prouver; ne parlons même pas de l’impuissance intellectuelle de ce demi-lettré! Alors, quand on montre la lune, l’idiot et le menteur – le larbin idiot – regardent le doigt, comme dit le proverbe.

  7. Encore une fois, laissons les lecteurs apprécier votre paranoïa à sa juste mesure.
    Je reviens juste sur un point: à vous, qui vous drapez dans l’alibi de (prétendus) FAITS, je ne saurais trop conseiller une lecture que, comme le prouve la superficialité de vos propos, vous n’avez sans doute jamais expérimentée.
    Il s’agit du Rapport général annuel sur l’activité communautaire que, depuis 1952, la Haute Autorité de la CECA et ensuite la Commission publient chaque année en vertu d’une prescription des traités successifs.
    Vous y trouverez, secteur par secteur, une synthèse (en fait plutôt substantielle) des différentes facettes de cette activité. Et si vous souhaitez approfondir encore plus cette connaissance, ne manquez pas de vous reporter au Bulletin -mensuel quant à lui – que la Commission a publié jusqu’en 2009 en tant qu’outil d’information (inutile de me répondre: « propagande » – vous persisteriez dans la mauvaise foi): ces faits y sont davantage développés, en reflétant, en particulier, les prises de position successives des différentes institutions sur des aspects politiques ou législatifs… et ceci sans occulter les critiques émanant de l’une ou l’autre; ainsi, lorsque le Parlement ne partage pas la position de la Commission ou du Conseil, cette désapprobation est relatée. Mais, évidemment, ce souci d’objectivité doit vous contrarier, car il désarçonne vos préjugés.

    Un dernier point, car je n’ai sans doute pas bien compris: pourquoi évoquez-vous Radio Notre-Dame, alors que ce que je stigmatisais, c’était votre style « Radio Paris » où fanfaronnaient les sbires de Vichy ?
    Heureusement, mon maître Pierre Dac les a magistralement renvoyés dans les cordes, ce que je ne cesse de faire à votre endroit à la lecture de vos délires.

    • Radio-Paris: encore mieux; mais que prouve le moulin à vent, si ce n’est qu’il est capable d’écrire le mot «milice», sans faire de faute d’orthographe?
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      Quel est, dans mon commentaire, le fait qu’on puisse qualifier de «prétendu»? C’est donc cela, me «renvoyer dans mes cordes»: taper sur son clavier les mots «prétendus faits»…?
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      Quant aux rapport de commissions européennes, le personnel enseignant de l’université de Bruxelles est-il servile à ce point, qu’on ait interdit, dans une université pas libre du tout, le maniement du concept de CONFLIT D’INTÉRÊT? Ou pouvait-on s’en remettre à Radio-Paris, pour avoir des nouvelles fiables du Front russe, crache-en-l’air au nez mouillé?
      +
      Qui fait le «sbire de Vichy», ici, alors que l’entreprise HITLÉRIENNE était, à l’époque de l’Occupation, le seul projet de construction EUROPÉENNE effectif? Si j’étais vous, je me ferais très discret à ce sujet, puisque la construction européenne actuelle est, comme la précédente de triste mémoire,
      1. une entreprise de domination ÉTRANGÈRE,
      2. une violation de la SOUVERAINETÉ du peuple dont les grands-parents vécurent la domination nazie, COLLABO’!

  8. A M. Vernier.
    C’est faire trop d’honneur à ce maton que de répondre à ses inanités. Il ne mérite que le mépris.

  9. (à Jaques Roullier)

    Vous avez en grande partie raison. Mais je serais tout aussi enclin à penser que cette succession de « pétages de plombs » de la part d’un aigri – au demeurant fort misogyne – qui confond préjugés et arguments appelle plus la pitié que le mépris: un « maton » qui ne se rend même pas compte du fait qu’il est en réalité lui-même le prisonnier de l’ « intox (et non de la « vox » ) populi caractéristique de la propagande de certains nostalgiques d’une idéologie révolue.

    J’en profite pour rebondir sur deux de ses allusions/illusions au sujet de l’Université Libre de Bruxelles:

    – d’une part, le qualificatif de « libre » revêt une connotation spécifique dans le contexte belge: contrairement à la France, où la qualification d’enseignement « libre » s’applique au réseau privé, cette appellation se différencie de « catholique » (exemple: l’Université catholique de Louvain). Ceci étant précisé, je m’empresse d’ajouter que, pour ma part, humble apôtre de la tolérance, je me sentirais à l’aise aussi bien dans un système que dans l’autre;

    – d’autre part, je ne comprends pas très bien l’allusion à un « conflit d’intérêts » si cela vise le recours pédagogique à des fonctionnaires européens. Nombre de mes collègues, par exemple, enseignent à Sciences-Po (avec autorisation de la Commission), ce qui ne me paraît pas nuire au prestige de l’établissement: en quoi, du reste, se différencieraient-ils d’autres enseignants officiant parallèlement dans l’administration ou le secteur privé ? L’important n’est-il pas de proposer aux étudiants des témoignages d’expériences concrètes qui complètent à leur juste mesure des cours magistraux plus théoriques ?
    Quant à l’imputation d’un conflit d’intérêts qui pourrait me concerner, à mon modeste niveau, je me contenterai de signaler, en toute transparence, que mes prestations à l’Université de Bruxelles sont entièrement bénévoles.

  10. Faut-il être idiot, pour enseigner à Bruxelles? Je n’en sais rien; je ne connais pas tous les collègues de Vernier…
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    En tout cas,
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    1. il faut être idiot pour opposer mon propos à la «vox populi», alors que les meneurs de la construction européenne se permirent de donner leur avis – et quel avis! – sur l’opportunité du REFERENDUM grec. Il faut être idiot car on passa outre la volonté populaire, partout où ce fut nécessaire, pour faire avancer le projet de Constitution européenne. On se souvient du fameux «on ne leur demandera plus leur avis aux Français, s’ils ne sont pas d’accord», de Sarkozy…
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    2. Oui, il faut être idiot car les négociations du TAFTA sont SECRÉTES; c’est bien joli de parler de «vox populi», quand on magouille à l’abri des oreilles du populo’, faux-curé… D’ailleurs ce traité ne fera pas l’objet de consultations populaires car on a bien retenu la leçon des referendums précédents et on sait l’aversion grandissante des peuples à l’égard de l’Union européenne; ah, qu’il faut être idiot, pour oser nous parler de «vox populi», Vernier!
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    3. Il faut être idiot, pour évoquer les «nostalgies d’une idéologie révolue», alors que le 1er projet effectif de construction européenne fut NAZI. Quelle posture, de celle de Vernier et de la mienne, procédait de la dite «nostalgie», tandis que le ban et l’arrière-ban de l’Union se rangeait derrière les PUTCHISTES de Maidan, les SIONAZIS de Tsahal (i) et le parti NAZI ukrainien qui entra alors au parlement après avoir passé des gens à tabac, dans la rue, parce qu’ils avaient des têtes de JUIFS? Qui est nostalgique, quand le gouvernement de Kiev recourt à l’ÉPURATION ETHNIQUE, pour réduire la rébellion orientale? Ou faut-il remonter au soutien EUROPÉEN, le Ministre Genscher en tête, dont les NÉONAZIS croates bénéficièrent pour défaire la Yougoslavie?
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    4. Il faut être idiot, pour évoquer les «nostalgies d’une idéologie révolue», alors que Coudenhove-Kalergi, Père de l’Europe, loin devant Monnet, Schuman et autres vendus à l’oncle Sam, proposa de changer la RACE européenne: pas si «révolue» que ça, «l’idéologie» des «nostalgiques des sbires de Vichy», Vernier…
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    5. Il faut être idiot, pour opposer «propagande» et «vox populi», alors que la Commission a tiré une ligne dans le Budget pour contrer les manifestations électroniques du mécontentement populaire grandissant – c’est le travail de sauvonsleurope! Mais le contraste entre les prétentions (la «propagande») et les FAITS – les «prétendus faits» écrit Vernier – est tellement criant, qu’il faut taper dans ce qu’il y a de plus servile et de plus médiocre, chez les retraités de l’Union, pour faire le sale boulot «d’intox’»!
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    6. Il faut être idiot, pour faire semblant de ne pas comprendre qu’on ne peut pas s’attendre à ce qu’un rapporteur SALARIÉ par la Commission fasse une démarche critique, au sens large, vis à vis de l’Union – le dit «conflit d’intérêts»… Oui, il faut être idiot, pour prétendre, en substance, qu’un ancien fonctionnaire de l’Union puisse émettre, en chaire, quelque autre propos que ce qui flatte les intentions de ses anciens Maîtres. Ou Vernier s’imagine-t-il vraiment qu’il puisse, un jour, proposer un seul des FAITS que j’ai cités, à la critique de ses auditeurs, sans qu’aucun de ceux-ci s’exclame: «tout ça, c’est dégueulasse, Monsieur, et vous êtes un COLLABO!!!» – un «sbire de Vichy», Vernier…?
    +
    7. Il faut être idiot, pour écrire que «l’important n’est-il pas de proposer aux étudiants des témoignages d’expériences concrètes», après s’être défilé tandis que je donnais les «TÉMOIGNAGES CONCRETS»
    +
    1. de Delors: «l’Europe (…) cette construction à l’allure technocratique et progressant sous l’égide d’une sorte de despotisme doux et éclairé, doit se transfigurer dans un projet porteur de sens» (« Esprit évangélique et construction européenne », Conférence en la Cathédrale de Strasbourg, 7/12/1999)
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    2. de Padoa-Schioppa: «elle (l’Europe) ne procède pas d’un mouvement démocratique (…) l’Europe s’est faite en suivant une méthode que l’on pourrait définir du terme de despotisme éclairé» (revue Commentaire, Numéro 87, automne 1999)…
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    …De quoi ce contentement dans le «DESPOTISME» est-il «NOSTALGIQUE», viel idiot?
    +
    (i) Alyaexpress-News.com, le 2/3/2014: «Qui sont ces anciens soldats israéliens parmi les combattants de rue dans la ville de Kiev?»

  11. Je trouve que la démarche du commentateur précédent revient à tirer sur l’ambulance. C’est une évidence que Monsieur Gérard Vernier n’est plus au mieux de sa forme mentale quand il parle du régime de Vichy à chaque fois qu’on le renvoie au réel et que ça lui retombe dessus avec des incidents ou des déclarations pour le moins étranges de la part des grands dirigeants européens ou des pères fondateurs de l’Europe. D’un point de vue pro-européen, tout ça est contre-productif, Monsieur Gérard Vernier.

  12. C’est vrai que à la longue c’est devenu risible de crier au loup de Vichy à chaque fois que quelqu’un écrit un commentaire désagréable, surtout quand c’est fondé, puisque mon petit-fils qui parle allemand a téléchargé le bouquin de ce Richard Coudenhove Kalergi et là attention aux dégats, hein : ce sale type a bien écrit comme des lecteurs ont dit ! Je pense que faire un prix européen avec le nom de ce Kalergi n’est pas innocent… C’est pas du tout l’Europe que nous voulions après la guerre et c’est même pire quand on voit que c’était foireux dès le départ ! Alors s’il vous plait répondez de manière crédible au lieu de faire un tribunal populaire à vous tout seul et d’accusez de nazisme, de milice etc. Daccord monsieur Vernier ? En plus votre position sera plus confortable que la milice ou je ne sais quoi parce vos procès staliniens, vous voyez ce que je veux dire ! Et puis on a vraiment de plus en plus l’impression que vous cachez des choses qui sont pas joli joli, pour être franc avec vous, désolé…

    • De la part de Gérard Vernier:
      On me fait là un procès d’intention bien peu réaliste.
      Je me suis en effet toujours gardé de généraliser toute allusion à Vichy à l’endroit de commentateurs qui ne partagent pas ma démarche pédagogique sur la construction européenne. Avec des interlocuteurs dont l’honnêteté intellectuelle ne saurait être mise en cause – et je ne doute pas que ce soit votre cas – le débat s’est toujours avéré serein.
      Hélas ! le débat change de nature et non pas simplement de degré lorsqu’un vibrion de la trempe de M.Jaisson agite des contre-vérités et des préjugés superficiels au sujet de questions que, visiblement, il ne maîtrise pas. Vous m’accorderez, j’espère, le bénéfice d’une posture de ma part en contre-attaque face à des attaques où la paranoïa l’emporte sur le raisonnement. Et je passe sur les injures infantiles à mon égard. Je me contente de mettre un miroir face au rictus de haine de mon « interlocuteur ».
      Bien plus, lorsque ce « réacteur » (même racine que « réactionnaire »), souvent englué – et de manière tout à fait gratuite – dans un machisme primaire (relisez bien ses commentaires), se revendique plus ou moins ouvertement d’une certaine complicité avec Soral, avouez qu’on ne peut pas ne pas penser à Vichy et Radio-Paris avec leurs dérives antisémites.

      • Monsieur Vernier vous avez beau dire que vous me rangez dans la catégorie des interlocuteurs dont l’honnêteté intellectuelle ne saurait être mise en cause, et c’est gentil, mais vous me mettez aussi dans celle qui agite des contre vérités et des préjugés superficiels puisque et j’insiste lourdement ici : Richard Coudenhove Kalergi a bien écrit des théories racistes comme ça a été révélé dans ce site. Et puis je suis obligé de faire remarquer que vous sortez de nouveau les fantômes de radio Paris et de Vichy au lieu de dire ce que vous pensez de ce Kalergi qui a apparemment inspiré des de gens très haut placés qui ont donner le nom d’une grande distinction européenne. Il y a aussi des dirigens comme Angela Merkel qui s’impliquent dans l’immigration de masse après avoir reçu ce prix : ça devient du louche lourd-lourd, non? Alors vous comprendrez le sentiment de malaise… Le malaise est en pire quand tout le monde évite la question sauf celui qui en a parlé en premier et qui ce fait traiter de Vichy et tout ça au lieu de parler du sujet : le fameux Kalergi qui décore des présidents ou des chacelières ! Voila pourquoi j’ai dit que cachez quelque chose de très-très malsain monsieur le professeur et je me demande pourquoi, désolé encore cette fois.

  13. Monsieur Vernier merci pour votre reponse mais vous avez beau dire que vous me rangez dans la catégorie des interlocuteurs dont l’honnêteté intellectuelle n’est pas en cause, et c’est gentil, mais vous me mettez aussi dans celle qui agite des contre vérités et des préjugés superficiels puisque et j’insiste lourdement ici : Richard Coudenhove Kalergi a bien écrit des théories racistes comme ça a été révélé dans ce site. Et puis je suis obligé de faire remarquer que vous agitez de nouveau les fantômes de radio Paris et de Vichy au lieu de dire ce que vous pensez de ce Kalergi qui a apparemment inspiré assez de gens très haut placés pour donner le nom d’une grande distinction européenne. Sans parler des gens comme Angela Merkel qui s’implique dans l’immigration de masse après avoir reçu ce prix : ça devient du louche lourd-lourd, non? Alors vous comprendrez le sentiment de malaise… Le malaise est pire quand tout le monde évite la question sauf celui qui en a parlé en premier et qui ce fait traiter de Vichy et tout ça au lieu de parler du sujet. Voila pourquoi j’ai dit que vous cachez quelque chose de très-très malsain monsieur le professeur et je demande pourquoi, désolé encore.

  14. Je suis d’accord avec vous van Birjk et si Vernier refuse de se désolidariser de la mannière la plus franche de Kalergi et de nous expliquer en tant que professeur pourquoi on encense Kalergi chaque année au plus haut niveau avec un prix européen à son nom, c’est que Vernier approuve les théories racialistes de cette ordure ou au moins qu’il en est complice! Il ne suffit pas de lancer des accusations de nazisme ou de Vischisme ou je ne sais quoi pour prouver qu’on en est pas, comme les procès de la Libération l’ont prouvé : les tribunaux ont pu voir à cette époque que les pires des collaborateurs se disculpaient en accusant d’autres citoyens de collaboration.

  15. merci d’une information factuelle qui rappelle les devoirs et obligations des institutions. Cela me suffit largement. Les commentaires abondants dépassent largement le cadre (selon moi)

  16. (à Andreas van Birjk et Norbert B)
    N’étant pas un familier de Coudenhove Kalergi, dont je n’ai rencontré le nom que de manière très épisodique dans des réflexions sur l’histoire de l’ « idée européenne », vous comprendrez que, dans un souci d’objectivité, un humble chercheur souhaite d’abord approfondir ses connaissances avant de répondre. Vous y contribuez d’une certaine manière… et il est clair qu’a priori les propos que vous rapportez ne manquent pas d’interpeller.
    Du point de vue de la méthode, toutefois, je m’interroge sur le manichéisme auquel vous recourez en plaidant le verre à moitié vide: transposé à d’autres biographies, votre raisonnement conduirait, par exemple, à ne retenir de la vie de Saint Paul que la période où il s’acharnait à persécuter les premières communautés chrétiennes.
    C’est donc l’ensemble de la vie et de l’oeuvre de Coudenhove Kalergi qui appelle un regard plus perçant… au-delà de l’intérêt bienveillant qu’il a pu susciter auprès de personnages comme de Gaulle et Churchill (entre autres).

  17. (à Catherine)
    Vous avez bien raison d’attirer à nouveau le regard sur l’essentiel esquissé avant qu’une fois de plus le débat ne dérape à la suite des propos de notre « Dupont Lajoie » maintenant bien connu des lecteurs de SLE,.. même s’il cherche à s’approprier une thématique espagnole en totale contradiction avec sa propre idéologie.

  18. Monsieur Vernier j’ai peur que la différence entre l’intérêt des chrétiens pour St-Paul et la récupération de Kalergi par les plus hautes instances européennes soit démontrée par le fait que la chancelière Angela Merkel qui a reçu le prix Kalergi est aussi celle qui met en oeuvre la prophétie de Kalergi, c’est à dire le verre qui contient la moitié la plus nauséabonde des idées de cet homme : des théories raciales qui montrent le plus grand mépris pour les peuples européens. Les chrétiens quant à eux se sont inspiré de la moitié convertie et charitable de la vie de St-Paul, pas de la partie brutale et intolérante. Quand on lit le Kalergi mis en oeuvre aujourd’hui on a un petit coup d’oeil nostalgique vers l’église du village et son St-Paul : celui qui parlait de charité, pas de théories raciales et de mélanges forcés comme faisait Nicolas Sarkozy qui disait :  » l’objectif, c’est relever le défi du métissage  » c’était à Palaiseau en 2008. Cette unité de pensée entre des chefs d’état divers au-delà des opinions politiques est très inquiétante une fois qu’on a lu les théories de gens comme Kalergi. Ce n’est pas ça l’Europe que nous voulons.

  19. A André Binard,
    Quoi que vous puissiez en penser, je crois que nous partageons assez largement nos vues sur Saint Paul. Je voulais simplement laisser entendre que les « chemins qui mènent à Damas » (du moins, au début de notre ère) peuvent prendre des sinuosités que l’on retrouve aussi à l’époque contemporaine. C’est la raison pour laquelle je ne peux émettre de jugement « définitif » sur Coudenhove Kalergi- que, encore une fois, je ne connais que de manière superficielle – qu’après m’être fait une opinion sur l’ensemble de « sa vie, son oeuvre ». J’ai, pour le moment, encore un peu de retard de ce côté-là. Mais j’ai d’autres priorités quant à l’approfondissement des origines et du fonctionnement de l’UE… une discipline intellectuelle que d’autres commentateurs (ce n’est pas vous que je « mouche ») feraient bien d’adopter pour leur propre gouverne.

  20. je crois que vernier va passer toute sa vie pour pas ètre obliger de conclure que le damas de kalergi c’est le bruxelles de merkel ! vernier peut toujours prendre la « mouche » qui change rien a une mauvaise impression : une soi disant élite qui raconte des craques et mène les gens en bateau en méditerané ou sur le rhin…

  21. Il y a deux poids et deux mesures, quand le propos d’un commentateur qui ne menace personne et parle vrai au sujet du racialiste Kalergi, provoque une « alerte au facho ! » (j’ai pêché moi aussi, j’ai lu Kalergi après l’alerte) puis Vernier parle de Kalergi de la Paneurope qui n’a pas été dissoute au procès de Nuremberg ou par le Parlement européen (l’omission du Parle-ment ?) de ce Karlegi qui est vraiment plus inquiétant que des commentateurs dont internet est la seule arme, alors Vernier tortille du derche et dit : « oui mais vous comprenez, il faut prendre le temps d’étudier sa vie à fond, sans verser dans les excès de gens un peu excités, et puis vous savez, il y a forcément un Damas dans la vie de cet homme qui avait bien le droit de se tromper, alors donnez moi le temps d’étudier le sujet et on en parlera dans 20 ans »… Quand Merkel aura terminé le plan de Kalergi !
    Je crois que c’est de l’hypocrisie pure qui cache des choses dures comme d’autres lecteurs ont déjà remarqué.

  22. Décidément, les ayatollahs procèdent toujours de la même façon pour instiller leur intolérance. On peut même se demander si certains n’auraient pas complété leur formation auprès des Témoins de Jéhovah.
    Ôtez donc un instant vos oeillères, Messieurs les imprécateurs, et reportez-vous à l’ordre dans lequel s’est enclenché le débat à propos de Coudenhove Kalergi:
    1. un lecteur m’a demandé ce que je pensais de cet auteur (qui, je le rappelle, passe pour n’avoir pas laissé indifférent de Gaulle, pas plus que Churchill)
    2. en toute honnêteté intellectuelle, j’ai répondu que, si je ne puis approuver aucun propos « racialiste » (et je n’ai aucune raison de mettre en doute la bonne foi de ceux qui soulignent une telle dérive chez « CK »), ma connaissance de la vie et de l’oeuvre de ce personnage était, jusqu’à présent, très limitée
    3. je me suis permis de préciser, toujours dans le même souci d’objectivité, qu’en attendant d’en savoir plus à l’issue d’une enquête personnelle, des exemples historiques de « conversion » ne manquaient pas – le plus illustre étant la révélation de Saint Paul sur le chemin de Damas. J’ajouterai même, à l’intention de ceux qui se plaisent à citer surabondamment Paul Nizan, qu’ils feraient bien, pour leur part aussi, de ne pas négliger le fait que cet écrivain est allègrement passé de l’extrême droite à l’extrême gauche.
    4.pour être complet: ma curiosité est d’autant plus en éveil qu’en consultant Wikipedia je constate que les avis sont pour le moins partagés à propos de Coudenhove Kalergi.

    En conclusion, je ne suis certainement pas indifférent à vos mises en garde. Mais je vous serais reconnaissant de me laisser le temps de me forger mon propre jugement par rapport à une question en apparence si controversée. C’est peut-être là l’honneur d’un universitaire (en fait, simple roue de secours à l’ULB, je tiens à conforter ceux qui me vilipendent tant) à la recherche, non pas de LA, mais d’ « une certaine » vérité.

  23. Et voila : la sentence vite-fait de Vernier… Vite-fait à la mode-ayatollah !!!

    Nozan n’est pas passé à l’extrême gauche. Il est passé au parti communiste. Et que ce parti ait viré Nizan pour esprit critique ne change rien à la rivalité entre communistes et extrême gauche à l’époque.

    En fait l’important n’est pas que Kalergi ait changé ou pas mais que les gens à qui on donne le prix Kalergi sont ceux qui réalise son désir racialiste, de Sarkozy à Merkel. Mais quelle prudence, Professeur…

    Alors prenez tout le temps que vous voudrez à être très-très-très prudent pour vous forger votre vérité c’est à dire celle qui ne met pas trop en lumière ceux qui remplissaient votre gamelle, alors que vous allez si vite en besogne pour traiter l’esprit critique d’ayatollah…comme un vrai ayatollah !!!

  24. Vernier se réfère volontiers à une période de l’Histoire, qui, à son grand étonnement, n’intimide que ceux qui fonctionnent comme lui: sur le mode de la veulerie… En plus de nous ramener à cette même époque, dont il semble s’être approprié la référence, à la manière du grand Inquisiteur (i), Vernier me fait penser à Marie-Antoinette aussi. Celle-ci aurait dit (ii) à propos des mères de famille qui vinrent chercher «la boulangère et le petit mitron», à Versailles: «s’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche».
    |
    Cette apostrophe était révoltante mais elle ne se voulait pas plus méchante que provocante. Elle sortait de la bouche d’une bécasse aussi socio-centrée, que cette dernière était ignorante de la misère grandissante du populo’. C’était lors de la première offensive libérale qui vit la Police des Grains baisser la garde – et des bourgeois affamer le dit populo’ – sur l’ordre d’un Roi benêt conseillé par des aigrefins; mais je digresse (iii)…
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    Ainsi en va-t-il de Vernier et autres néo aristocrates bruxellois, qui s’étonnent qu’on ne boive pas leurs paroles – leurs antiennes et incantations européistes – et s’énervent comme un nouveaux riche (ii) dont la Porsche a été mal garée par un malheureux portier, quand le populo’ a le toupet de soumettre leur Discours du Trône à la critique de la réalité; ah quelle impertinence, ces jacques!
    |
    (i) le dit inquisiteur est moins alerte, quand le populo’ traîne au tribunal la haute pointure racialiste qui prima la Markrel du métissage obligatoire, en 2010: Kalergi
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    (ii) les opinions diffèrent mais c’est sans importance, ici
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    (ii) c’est très vulgaire; la Cour avait au moins ceci pour elle: la classe (avec jeu de mots)
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    (iii) pas tant que ça, en fait, diraient les Grecs

  25. Juste une demande de précision à propos du prix Kalergi: si on suit le raisonnement de tous les adjudants Kronenbourg qui trépignent dans leurs godillots, doit-on alors considérer que tous les lauréats d’un prix Nobel – même celui de la paix – sont les complices du marchand d’armes que fut Alfred Nobel, au demeurant inventeur de la dynamite ?

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