Eurodéputés : quels combats ont-ils mené ?

Quand on s’inquiète de ce que font nos députés européens, on s’entend souvent expliquer les compétences du Parlement européen. C’est fort bien, mais pourquoi l’un plutôt que l’autre? Interrogés par Thinkovery, un nouveau magazine pureplayer qui décrypte les enjeux du monde d’aujourd’hui en diffusant et en mettant à la portée de tous les travaux des chercheurs, huit députés européens racontent leurs combats politiques. Ils ne sont pas tous français, mais ils représentent des familles politiques qui se présentent au vote en France.

Alors, à quoi sert l’Europe?

Sandrine Belier, Verts, nous raconte sa lutte contre le traité ACTA

Nathalie Griesbeck, centriste, a du trouver un consensus sur la protection des enfants non accompagnés

Marc Tarabella, socialiste, nous parle des marchés publics, dossier technique en apparence mais d’un poids énorme

Pervenche Bérès, socialiste, a dirigé la mise en place dune garantie européenne pour les jeunes

Jean-Paul Besset, Vert, a du batailler sur la pêche et la survie de cette activité

Santiago Fisas Ayxela, raconte comment Erasmus a failli passer à la moulinette

Younous Omarjee, à la gauche de la gauche, s’est investi dans la sauvegarde du fonds alimentaire pour les plus démunis

Georges Bach enfin, conservateur, lutté pour l’amélioration concrète des droits passagers, en particulier dans l’aviation

Merci encore à Thinkovery, qui a mis à notre disposition ces entretiens !

thinkovery

 

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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9 Commentaires

  1. Connaissez-vous les inscrites et inscrits à cette élection européenne? Réponse: NON! Personne ne connaît les candidates et candidats! Sans être devin , on sait déjà que cette élection va être un fiasco total…la faute à qui? Quid ..

  2. Ok avec Rémi V, ms ce n’est même pas le vrai pb.
    Pour qui voter, il y a les titres de listes.
    Maintenant, ce que ces listes proposent est une autre chose.
    « Des lendemains qui chantent »…
    Ce que les listes st exactement …
    Quels accords pris pr avoir le job ?
    Quels accords pris pr avoir un groupe ?
    Si on lit les programmes de certaines listes , on est ds l’incohérence sur des points primordiaux.
    J’appellerais ça « la grande braderie », si je ne respectais pas tant le vote Democratique . Au fait, combien d’électeurs émargeants ? 38, 40% ?
    Lol! Vous, les futurs élus , ça vs suffit, dont acte.
    Mme Bricq (désolée faute ortho éventuelle , celle qui n’aime pas le caviar ou le foie gras de l’Elysee ) hier, à question sur « socialiste « , répond , le PS n’est pas socialiste, on est social -démocrate .
    Faudrait savoir ce que vous vendez, vs, « les forces progressistes »
    Salut à tous

  3. Je crains de ne pas très bien comprendre la portée de la remarque de Rémi V.
    Pour ma part, il m’est arrivé de voter aux municipales dans de grandes agglomérations… et j’avoue que, même à cette échelle plus locale que dans le cas des européennes, je ne connaissais pas vraiment la plupart des candidat(e)s.
    J’ajouterai qu’aujourd’hui, avec les facilités offertes par les réseaux électroniques, il n’est pas difficile – pour peu qu’on veuille s’en donner la peine – d’explorer un peu plus la biographie des candidat(e)s. C’est notamment par ce biais que, dans un autre registre, en souhaitant en savoir plus sur la carrière des membres de la Commission Barroso actuelle, j’ai constaté que, contrairement à une opinion très répandue, la plupart d’entre eux ont assumé un mandat électif soit dans leur pays d’origine soit au Parlement européen. Si « grande braderie » il y a, celle-ci se situe davantage au niveau des « camelots » qui vendent la désinformation en matière de réalité de la construction européenne.
    Bien cordialement !

  4. Les réseaux sociaux dites-vous, cher, ‘gerard v’ permettent de (connaître), un candidat, ou une candidate? Vous plaisantez? Rien ne vaut la (proximité) , Bruxelles est à plus de 1000 km de Brest(29), croyez-vous que votre tante (supposition) brestoise, qui n’ ait pas internet s’ y retrouve dans ces listes européennes, reconnaître une personne candidate, si elle ne l’a jamais croisée, ni au marché (local), ni à une quelconque réunion (publique), pour connaitre son bord, ni sur un quai un dimanche après-midi, comme on peut croiser François Cuillandre,’maire Ps de Brest’, et bien d’autres, ni en discutant avec son médecin, chez le boulanger, chez le boucher, chez le pharmacien, ou même dans sa mairie……etc ..etc..Non, personne ne connaît personne, ni les rôles, ni les salaires….et c’est bien là qu’ est le problème majeur dans cette élection européenne! Même place Maubert (5ème), à Paris le jour du marché, si vous demandez, qui se présente aux Européennes, (je l’ai fait), la réponse est: mystère? Mitterrand était rue de Bièvres, tout à côté, tout le quartier, et tous les français le savaient….Nb: Ils consomment où, ils habitent où, ils sont d’ où, ces candidates (s).européens, c’est essentiel de savoir qui est l’ élu (e), c’est quand même nos impôts qui les font vivre! Les Français ont l’ impression de voter pour des inconnus…Il y a un immense travail à faire, car c’est avec le bouche à oreille, et le contact direct qu’on y arrivera, pas en se cachant derrière son écran! Cette élection est déjà ratée…avant le départ, elle est virtuelle pour beaucoup…..Rdv lundi, on verra bien…bon vote alors…Kenavo Gérard V…Nb: posez la question à votre boulangerie Gérard, qui est qui, bon courage…

  5. Cher Rémi,
    Puis-je simplement vous inviter, avant toute chose, à bien lire ce que j’ai écrit ? Ai-je mentionné les réseaux « sociaux » ? Non: c’est volontairement que j’ai évoqué les réseaux « électroniques », pour me démarquer des déferlantes verbales auxquelles twitter ou facebook prêtent trop facilement le flanc.

    Il y a en effet d’autres sources d’information auxquelles je ne cesse de sensibiliser mon entourage, qui n’est pas – le Ciel m’en préserve – composé uniquement d’intellectuels. Même si des efforts de meilleure communication peuvent encore être entrepris sur un tel terrain, je songe en particulier au site « Europa », qui constitue une véritable mine d’or en matière d’approche des questions européennes. Je songe aussi à « Europe Direct », que n’importe quel Européen de base peut interroger par téléphone ou par courriel sur toutes ces questions, à commencer par des sujets très concrets (exemple: les droits des voyageurs dans l’Union européenne)…. Mais, certes, l’existence de telles sources est trop – beaucoup trop – souvent ignorée du grand public. La faute à qui ?

    Quant à ma tante supposée brestoise qui n’aurait pas accès à internet, elle devrait bien savoir que son idéaliste de neveu est à sa disposition pour essayer de l’éclairer, le plus simplement du monde, sur le fatras des listes européennes. On peut, du reste, se demander si, à cet égard, il n’y aurait pas un problème propre à certains pays de l’UE – dont la France » – où le système électoral est plus compliqué que dans d’autres Etats membres qui privilégient l’ élection directe de députés européens individuels par circonscriptions.

    Ayant fait part de toutes ces nuances, je crois que je vous rejoins en tout état de cause sur la nécessité d’une meilleure pédagogie pour « décomplexfier » la compréhension de l’évolution de la construction européenne. J’ai la faiblesse de penser que le problème ne se situe pas tant au niveau de la « raffinerie » (Bruxelles) qu’à celui du pipe-line où est appelé à circuler le produit raffiné. Et c’est pourquoi je salue les efforts de « Sauvons l’Europe » pour oeuvrer – avec d’autres relais d’information – à déboucher la tuyauterie… sans nécessairement faire appel à un plombier polonais. La campagne en faveur de « plus d’Europe à la télé » en est une illustration éloquente.

    Sachez enfin que si une conjoncture favorable me conduisait de nouveau sur les routes de Bretagne, c’est avec plaisir que je partagerais une bonne bouteille de cidre avec vous – peut-être sur la place du marché ou sur les quais où vous me présenteriez tel ou tel élu local. Et nous parlerions d’Europe en nous efforçant de nous écouter… à défaut de nous entendre.
    Kenavo !

  6. Effectivement cher Gérard, on peut pérorer dans le vide, ou mal interpréter un texte, ou des discours, ( c’est mon cas parfois), aussi bien sur le net, qu’ en tête à tête, la distance n’y fait rien…..J’ vous invite néanmoins, à visionner la TV locale Bigoudène, où l’ Europe paraît bien lointaine, et pourtant on y vit très très bien…http://www.bigouden.tv/accueil.php..(chut il faut pas trop la diffuser, sinon on elle va être trop connue.., et elle l’ est déjà assez…)…Même au bout du monde on est très Hy teck…A plus tard…

  7. Merci, cher Rémi, pour ces sages conseils. Je promets que je resterai discret sur la diffusion des coordonnées de la TV locale bigoudène.

    Et puisque vous me tendez la perche, je voudrais à mon tour indiquer ou rappeler les adresses des deux sites que j’ai mentionnés dans mon commentaire:

    – pour Europa: http://europa.eu/index_fr.htm
    – pour Europe Direct : http://europa.eu/europedirect/write_to_us/index_fr.htm

    Désolé si ces dernières coordonnées figurent dans la langue du regretté Shakespeare. En fait, « Europe Direct » est accessible dans toutes les langues de l’UE, ce qui vaut non seulement pour le courrier électronique mais aussi aussi pour le téléphone, en composant le numéro suivant:
    00 800 6 7 8 9 10 11 (on admirera, au passage, la puissance imaginative déployée par les « technocrates » de Bruxelles pour s’approprier la séquence 6-7-8-9-10-11. Et, après ça, on osera encore soutenir que le fonctionnement de l’UE est complexe ? 🙂 )

    Cordialement.

  8. Je trouve dommage que l’on ne vote pas directement pour les partis européens, mais pour des partis nationaux (voire régionaux) qui se raccordent ensuite aux partis européens……. et encore, comment savoir à quel grand parti ils se rattachent?!? En plus, si jamais on avait voulu voté pour un petit parti, le bulletin n’était pas disponible. C’était à nous de devoir l’imprimer AU BON FORMAT!!! Comment être sûr que le format est bon et que notre vote ne va pas être rejeté par la suite? Si les partis étaient européens, et non plus nationaux, voire circonscriptionnels, peut-être auraient-ils eu les moyens de faire imprimer leurs bulletins……. non?

  9. ce n’est pas après le vote désastreux qu’il faut réagir ! les médias ont participé au désintéressement des électeurs – pour ma part je connaissais Sylvie GOULARD, MMe RIVASI , Sylvie GUILLAUME – je fais partie d’un mouvement fédéraliste européen qui n’a pas non plus fait le « bon travail » mais QUE DIRE DES PARTIS POLITIQUES qui enlèvent les têtes de listes au profit des recalés législatives – Sylvie GOULARD a du bataillé pour y rester – je parle de la REGION SUD-EST !!!!

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