Nous interpellons les deux candidats: Qui va payer?

 

 

Une campagne de terrain est en cours par les membres du collectif Qui va payer? , rassemblant entre autres Sauvons l’Europe, la Confédération étudiante et Génération engagée.

Entre les deux tours de l’élection présidentielle, nous posons cette question aux deux candidats, Nicolas Sarkozy et François Hollande, afin qu’ils nous disent clairement sur quelle trajectoire ils veulent emmener les nouvelles générations d’Europe.

Nous vous communiquerons leur réponse.

Si vous voulez également les interpeller, la campagne se passe ici:

Le site Qui va payer?

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Pour mémoire, notre démarche s’appuie en particulier sur l’opuscule suivant:

 

Arthur Colin
Arthur Colin
Président de Sauvons l'Europe

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3 Commentaires

  1. Chers amis, je ne comprends pas où vous allez. Je viens de relire le magnifique texte de 2005 qui avait servi de manifeste lors de la création de « Sauvons l’Europe » et je ne retrouve pas les orientations de l’époque dans vos actions actuelles.

    Je n’adhère pas à votre démarche générationnelle, pas par défense de mes supposés avantages acquis, mais parce que je suis persuadé que la problématique de la dette française et plus généralement de la dette européenne ne se résoudra pas en ouvrant un conflit de générations. Je ne développerai pas ce point aujourd’hui et je ne répondrai pas à vos assertions un peu provocatrices dans votre opuscule « Qui va payer ? », sur la « génération dorée qui a bénéficié successivement du rattrapage technologique de l’après guerre, de l’inflation et donc d’un monde neuf et débarrassé des engagements de dettes anciennes… ». Si je le faisais, ma plume pourrait devenir inamicale, voir agressive.

    Alors, qui paiera, demandez-vous ? Et bien, pas vous, ou plutôt pas vous en tant que jeune génération. Pour simplifier mon propos je n’évoquerai que la dette française, même si le sujet est largement européen, voire mondial. Vous prétendez donc que la « génération dorée » (décidemment, je ne peux pas l’avaler) va vous laisser une dette de 2000 milliards d’euros. Ce ne serait vrai que si nous devions tous mourir immédiatement, encore faudrait-il définir qui recouvre ce « nous ».

    Essayons de raisonner d’un point de vue économique. C’est la France dans son ensemble qui doit 2000 milliards d’euros, et pas une génération. La somme en jeu est énorme ; elle donne le vertige et on voit mal comment la France, c’est-à-dire nous tous, toutes générations confondues, pourrait payer. Nous sommes incapables de trouver dix milliards d’euros dans le budget de l’Etat pour mener des politiques pourtant indispensables en faveur du logement, de l’enseignement ou de la santé. La conclusion s’impose d’elle-même : la France est incapable de rembourser sa dette, elle est donc en faillite et ce sont les épargnants qui seront spoliés. Alors oui, il faudra peut-être laisser filer l’inflation et vous pourrez constater que cela n’a rien d’idyllique et qu’on ne « bénéficie pas de l’inflation. A moins d’une relance improbable de la production, nous n’échapperons pas à une restructuration de la dette, avec des abandons de créances que j’évalue au doigt mouillé à 30 %.

    L’avenir n’est pas rose et dès le 7 mai, de graves difficultés attendent le nouveau Président. Alors que voudriez-vous que vous répondent les deux candidats, à neuf jours de l’élection présidentielle ? A part un superbe exercice de langue de bois, je ne vois pas.

  2. Bonjour Bangor. Notre optique n’est pas de monter les nouvelles générations contre les anciennes, même si une tension existe… Qui va payer est un angle d’attaque du problème plus large que pose la dette accumulée, conjuguée au crash démographique de l’Europe, quand la réponse politique est l’austérité. Nous ne souhaitons pas résoudre le problème en allant piquer dans les poches de la génération dorée, qui supporte aujourd’hui le poids de la solidarité nationale, y compris envers les jeunes. Nous voulons redéfinir un horizon de croissance collective. La suite va venir et ce sera plus clair.

    Amitiés,

    Arthur

  3. Du haut de mes nombreuses décennies, je comprends les craintes de Bangor et j’apprécie la réponse d’Arthur.

    J’apprécie l’évident rajeunissement de SLE, mais je ne le ressens pas comme une machine de guerre générationnelle.

    La transformation du monde que nous vivons appelle une participation réelle des jeunes à la décision, disons des moins de quarante ans, mais plutôt des moins de trente ans, ceux qui sont nés avec un téléphone cellulaire dans leur berceau .
    Par définition sur la dette, comme sur toutes les questions qui pèsent sur la durée, comme aussi la transition énergétique ou la transformation des systèmes d’éducation et de formation,il faut que les jeunes générations participent à la décision. Les anomalies, pour ne pas dire plus , qui affectent notre modèle civilisationnel, sont trop importantes pour que des rapiéçages , des correctifs à la marge, des dispositifs ad hoc continuent de lui être appliqués.Comme en physique, il arrive un moment où le modèle de l’univers selon Newton ne rend plus compte de la réalité et doit laisser place à celui d’Einstein.

    je ne sais pas si l’Einstein de notre démocratie européenne et planétaire milite à SLE, mais ce que je sais , c’est que , sans la vision du monde des plus jeunes,sans leur contribution à la décision politique qui s’en nourrit, nous ne comblerons pas le décalage entre la pensée politique et la réalité historique.

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