Faire de 2019 une année europrogressiste !

Cher(e)s ami(e)s,

A l’aube de cette nouvelle année, toute l’équipe de Sauvons l’Europe se joint à moi pour vous souhaiter une belle et euro-se année 2019. Une année qui sera bien entendu marquée par les élections au Parlement européen en mai prochain. Si le contexte est anxiogène, permettez-moi d’appeler votre attention sur les millions d’Européens qui, chaque jour, oeuvrent à une Europe plus belle en s’investissant dans l’éducation, la santé, la culture, le sport, le syndicalisme, l’écologie, l’égalité des droits, le caritatif et toute forme d’entraide. Ne laissons pas prospérer un climat négatif et oeuvrons à faire de 2019 une année de solidarité et de fraternité ! Sauvons l’Europe y prendra toute sa part avec indépendance et exigence.

Amitiés europrogressistes,

Fabien Chevalier

 

Mais au fait, c’est quoi exactement Sauvons l’Europe ?

Sauvons l’Europe est une association pro-européenne et progressiste qui s’engage pour la construction d’une Europe qui soit un espace commun de libertés et de protection sociale, acteur écologique dans le concert mondial.

Créé en juin 2005 à la suite du rejet du traité constitutionnel européen en France et aux Pays-Bas, Sauvons l’Europe souhaite démontrer qu’une Europe démocratique et solidaire est plus que jamais nécessaire.

Sauvons l’Europe réunit une communauté de 50 000 europrogressistes en France et en Europe. Notre indépendance financière et politique, grâce à nos 520 donateurs réguliers, garantit notre liberté d’action. Nos adhérents sont présents dans 8 pays européens et, en France, dans 74 départements.

Sauvons l’Europe explore une nouvelle forme d’engagement citoyen au travers de mobilisations et de pétitions en ligne sur la question de la solidarité entre les générations en Europe avec la campagne « Qui va payer ? » en 2011, ou sur la place du débat politique européen dans les médias avec « Plus d’Europe à la télé, c’est moins de populisme dans les urnes » en 2014.

Sauvons l’Europe vise des résultats concrets. Par exemple, avec l’adoption par le Parlement européen d’une déclaration écrite en faveur d’un Erasmus Euromed en 2011 et d’un amendement contre la désertion fiscale des multinationales par le Sénat en 2015, 2016 et 2018. En 2018, nous avons lancé l’initiative « L’Union européenne des territoires » pour rapprocher l’Europe des élus locaux qui sont les chevilles ouvrières de notre vie démocratique. Nous réunissons à ce jour une centaine d’élus.

Sauvons l’Europe est au cœur des débats progressistes, avec plus de 1 200 articles, entretiens et prises de position partagés sur notre plateforme www.sauvonsleurope.eu et sur les réseaux sociaux. Nous avons notamment établi 30 propositions europrogressistes en 2010, puis, dans le cadre des élections européennes de 2014, Sauvons l’Europe a défendu un pacte europrogressiste. En 2017, nous avons établi nos priorités pour une politique européenne plus juste et plus efficace.  Les mesures politiques que nous promouvons permettront une amélioration dans le fonctionnement de l’Europe, dans la vie des Européens et le renforcement de la place de l’Europe dans le monde.

Sauvons l’Europe participe à la bataille idéologique contre toutes les formes de populisme et milite pour le respect de la personne humaine.Dernièrement, avec le KOD pour l’État de droit en Pologne.

Notre projet politique vise à soutenir l’émergence d’une coalition europrogressiste pour l’Europe s’appuyant sur la société civile et les forces syndicales. Nous en sommes en effet convaincu que sauver l’Europe, c’est contribuer à la construction de toujours plus de solidarité entre les peuples. C’est refuser que l’Union européenne se présente comme un espace mercantile où la régulation n’aurait pas sa place. L’Union européenne doit être un levier indispensable pour plus de justice, de solidarité, d’écologie, d’ouverture, de liberté.

 

Fabien Chevalier
Fabien Chevalier
Président d’honneur de Sauvons l’Europe

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24 Commentaires

  1. SVP c’est quoi une Europe plus belle ???? Celle que nous subissons maintenant, avec les délocalisations intra européennes ?? , celle du « déficit » maximum de 3% ?? , celle de la mondialisation « heureuse » ?? Moi je suis pour une Europe plus forte, mais pas celle que nous connaissons actuellement. C’est pourquoi il faut trouver des hommes politiques capables de défendre un programme qui ferait la part belle aux citoyens Européens, je n’en vois pas ce jour. Ce qui est grave car comment dire : Votons en Mai 2019 . Il faut venir voter pour quelque chose .

    • OUI, je partage ton intention ainsi résumée.
      Après, souhaitons :
      – allonger/préciser/détailler la liste des reproches à adresser sur cette UE effective, – à REFONDER ;
      – qu’un débat ouvert et complet s’engage lors des campagnes en vue de la prochaine élection ;
      – que les futurs élu(e)s aient la volonté, le courage, et les moyens d’oeuvrer pour un meilleur COMMUN …

      • Une fois de plus, l’ami Frédéric pose une question judicieuse à propos de la beauté de l’Europe. Alors, tout en étant conscient de la subjectivité des canons de l’esthétique, je serais tenté de suggérer, à titre d’exemples, les quelques opérations suivantes en vue de contribuer au succès de l’entreprise:

        – effacer – ou, tout au moins, atténuer – les rides du souverainisme

        – limer les ongles démesurément longs de l’ultra-libéralisme aux doigts crochus

        – gommer l’embonpoint provoqué par des élargissements mal digérés. Heureusement, le Brexit constitue une ébauche de remède sur la bonne voie

        – greffer une seconde jambe (avec une cheville budgétaire plus solide tout en accroissant sa souplesse) à l’Union économique et monétaire en vue de rendre celle-ci moins boiteuse

        – régénérer les cordes vocales afin que la voix du peuple soit plus audible … mais tout en se gardant de la tonalité fausse des trémolos populistes.

        On peut compléter la liste des actes médicaux. Le cabinet de chirurgie esthétique reste ouvert…

        • J’adore votre longue métaphore qui correspond en tous points à ce que je souhaite pour notre « belle » Europe. Et n’en déplaise à certains lecteurs de « Sauvons l’Europe »,un soupçon de socia- démocratie réellement appliquée la rendrait irresistible!

    • Oui, disons que les « partis » déclarés actuellement n’ont pas – encore ? – un projet de Refondation « cohérent », « faisable » … on peut ajouter des adjectifs ; À voir …

    • Oui, le souci des descendant(e)s, à soi et/ou aux Autres (personnes).
      Noter, en économie, l’exemple du lien avec la Dette publique ; à rembourser – ou non ?? – par nos descendant(e)s …
      Ce souci à voir comme un critère dans la dimension : égoïsme / altruisme ( ?)
      C’est l’une de ces questions « basiques », peu posées, et éclairant les Motivations !

  2. Bonne année à vous, citoyens Français !

    Euh… Visiblement, il vous a échappé que « l’union » €uropéenne est au service et dans les mains des milieux d’affaires.

    Ce fameux projet de traité de « Constitution » européenne que les Français (et pas qu’eux) avaient rejeté à la majorité, malgré un battage médiatique unanime et incessant pour le OUI, contient en dur la définition politique précise du projet européen.

    Aucune autre politique n’est possible et ce projet politique se réalise inexorablement au détriment des populations depuis plus de 40 ans.

    Et, depuis 40 ans, l’ensemble de la classe politique française, de tous bords, n’a de cesse d’en appeler à une « refondation » de l’UE, une « nouvelle » UE, sans aucun résultat.

    Et c’est donc benoîtement le vœu que forme Sauvons l’Europe pour 2019…

    Je ne voudrais pas être rabat-joie, mais j’ai de bonnes raisons d’être certain que ce vœu restera lettre morte comme les dizaines de vœux enthousiastes et pourtant vains qui l’ont précédé.

    • Une fois de plus, vous commettez la même erreur d’analyse du vote de 2005: le résultat a obéi à des considérations complexes qui ne se résument pas à une interprétation restrictive et unilatérale. Avec le recul, de nombreux politologues en conviennent aujourd’hui…même si des sondages effectués à brûle-pourpoint au sortir des bureaux de vote avaient, déjà à l’époque, mis en évidence cette « confusion des sentiments ». De même qu’en 1958 la majorité des électeurs s’étaient positionnés pour ou contre le général de Gaulle et non par rapport aux subtilités d’un texte constitutionnel novateur, les Français, comme les Néerlandais, ont trouvé dans un texte difficile à lire un prétexte commode pour désavouer les gouvernements alors en place dans leurs pays respectifs.

      Quant à dénoncer le « battage médiatique et incessant » qui aurait ponctué la campagne du « oui », c’est aller un peu vite en besogne, en occultant le battage en faveur du « non » qui sévissait avec au moins autant d’intensité sur les réseaux sociaux – à l’image du pauvre Etienne Chouart, le chantre de « fake news » qui, à l’époque, ne disaient pas leur nom. Heureusement, aujourd’hui, tout en restant préoccupant, le phénomène, y compris lorsqu’il se pare de plumes de canaris, est mieux identifié. Il serait grand temps, pour les démocrates, de scander: « le fakisme ne passera pas ! »

      • Pauvre Etienne Chouard, qui avait fait à l’époque un travail remarquable d’analyse et de pédagogie et contribué à ouvrir les yeux de milliers de Français sur ce sur quoi on leur demandait de se prononcer.

        Prétendre que le peuple ne savait pas vraiment pour quoi il votait, c’est à la fois méprisant, injuste et commode. C’est d’ailleurs l’unique et ultime argument usé jusqu’à la corde que les eurolâtres nous ont servi ensuite continuellement.

        La suite a d’ailleurs prouvé amplement et continue de prouver qu’ils avaient pourtant vu juste : « l’union » est à l’antipode de ce qu’on aurait pu désirer.

        Quant à parler de « battage » en faveur du NON, il faut oser !

        Les seules possibilités qu’avaient les opposants à l’époque étaient limitées à Internet, car tout débat était littéralement exclu des médias.

        Comparer le battage sur Internet et celui des médias (tout confondu : presse, radio, télé, sites d’actualité et de sondages), c’est vraiment se moquer du monde…

        • Décidément, vos raccourcis relèvent davantage de l’interprétation que de l’observation.

          D’où tenez-vous que j’aurais prétendu que le peuple ne savait pas vraiment pour quoi il votait ? Ayant une grande expérience des referendums que je suis depuis les débuts de la Vème République – même si très jeune à l’époque – j’ai simplement souligné qu’il faut être très prudent, et surtout pas hypocrite, à leur sujet. Pour rester dans le registre des débuts de la Vème République, j’ai en tout cas gardé le souvenir que, lors des discussion familiales dont j’ai été le témoin dans le milieu ouvrier où j’ai vécu, les dissensions portaient davantage sur l’affirmation du pouvoir du « Général » que sur le texte soumis à referendum.

          Autant un tel instrument se prête clairement à des questions de type « binaire » simple – par exemple, l’indépendance de l’Algérie ou l’élection du président de la République au suffrage universel – autant il ne semble pas approprié à la ratification de textes complexes: voilà ce que j’ai laissé entendre… et qui rejoint d’ailleurs les conclusions d’un débat auquel j’ai participé il y a plusieurs mois sur ce thème sensible au sein d’un public très large. Quant au referendum de 2005, en discutant avec divers interlocuteurs, j’ai même entendu une justification qui vous paraîtra certainement curieuse : « J’ai voté NON, parce que le traité constitutionnel n’allait pas assez loin dans le sens du fédéralisme »… opinion sans doute très minoritaire, mais qu’il n’est pas difficile d’imputer à l’un de ceux que vous appelez – sur un ton méprisant – les « eurolâtres ».

          Quant à Etienne Chouard – désolé d’avoir égratigné son patronyme… mais veuillez noter que je n’ai pas écrit « choir », bien qu’il s’agisse d’une rime relativement riche – on peut volontiers lui reconnaître le mérite d’avoir su exploiter avec profit les réseaux sociaux à une époque où ceux-ci étaient encore balbutiants. Hélas ! les dérives sectaires dans lesquelles il s’était engagé à l’époque n’ont fait que s’aggraver avec le temps… une actualité récente au sujet de ses nouvelles amitiés politiques nous le prouve amplement. Ce n’est donc pas par hasard que j’ai employé le néologisme « fakisme ».

          • Décidément, nous ouvrons là encore un véritable débat par commentaires interposés !

            Ce fameux débat qui n’a jamais eu lieu, ni sur le choix de l’orientation ultralibérale, mondialiste, autoritaire et mercantile de « l’union », ni sur le bien fondé d’adopter l’euro.

            Rappelons-nous ce discours lucide et visionnaire de Philippe Séguin au moment de Maastricht…
            Qui l’a entendu à l’époque ?
            A-t-il seulement été relayé dans les « grands » médias ?
            Pourtant, on ne peut pas ranger ce monsieur dans la catégorie des complotistes ou extrémistes !

            À chaque fois, vous ne pourrez pas le nier, les seuls « débats » auxquels nous avons eu droit à l’époque et encore aujourd’hui se sont tenus dans les « grands » médias entre « spécialistes » et politiciens tous globalement favorables à « l’union » et à l’euro (et c’est particulièrement vrai dans les « grandes » chaînes du service « public »), sans compter la profusion de slogans et promesses destinés à nous convaincre et qui se sont révélés mensongers (c’est le propre des slogans et promesses).

            Justement, le référendum de 2005 était binaire.
            Lorsqu’il s’agit d’un référendum où plusieurs propositions sont faites, ce qui n’est pas la bonne solution, je suis bien d’accord, je ne conteste pas la difficulté d’interpréter le résultat.

            Chouard n’a pas « exploité » les réseaux sociaux, il a seulement bénéficié d’un afflux important d’internautes qui cherchaient de vraies réponses à leurs questions, réponses qu’ils ne trouvaient pas dans les médias.

            Maintenant, l’assimiler à l’un quelconque de ces personnages controversés ou extrémistes, c’est non seulement ne pas le connaître, c’est plutôt diffamatoire car c’est quelqu’un au contraire de particulièrement pondéré, mesuré et pacifique, mais c’est aussi tomber dans la facilité qui consiste à se satisfaire des divers anathèmes lancés dans les « grands » médias qui ont simplement pour but de le discréditer.

            Quant à ses « fréquentations », elles nous interrogent directement sur la question de la liberté d’expression. Chouard fait partie de ces personnes respectueuses qui ont fait leur cette fameuse citation « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ».

            Ne vous y trompez pas, s’il bénéficie d’une telle notoriété, ce n’est pas bêtement parce qu’il flatterait de quelconques bas instincts d’une foule stupide.

            Il la doit notamment, et vous devez le savoir, parce qu’il est à l’initiative de deux propositions politiques destinées à établir une vraie démocratie : le RIC et le tirage au sort, qu’une partie importante des Gilets jaunes a repris à son compte.

            Encore une fois, nous assistons à l’éternelle querelle entre une fraction moutonnière de la population qui se satisfait de faire ce que les médias lui suggèrent, celle qui a voté oui en 2005 ou encore qui a permis à Macron d’être élu.

            Mais vous conviendrez que cette partie particulièrement ignorante et naïve ne se comporte pas en citoyen responsable et ne se rend pas compte qu’elle est en réalité la caution du « système ».

            Ce sont les mêmes qui détestent Etienne Chouard ou d’autres, simplement parce qu’ils croient bêtement ce qu’ils ont entendu sur leur compte et qu’il est plus facile de s’en contenter que de prendre le temps d’aller chercher soi-même ce que ces personnes disent ou écrivent et qui se trouve sur Internet (pareil pour le TCE ou le programme de Macron).

            D’ailleurs, et il en est de même de la plupart des médias, Sauvons l’Europe se grandirait (et verrait certainement son audience exploser) en décidant d’inviter Etienne Chouard pour participer à un vrai débat sur l’UE, plutôt que de se contenter de le dénigrer…

            Mais pour ça, il faut être sûr de ses convictions, avoir des arguments, accepter de les remettre en cause, accepter le débat d’idées, bref, être ouvert.

  3. Il faut réfléchir au niveau européen. Actuellement, le parti progressiste ayant le vent en poupe est le parti écologiste, nous devons nous débarrasser de nos sensibilités partisanes pour tous voter pour le parti écolo. C’est la seule façon de faire bouger les choses en Europe et sur nos sols nationaux.

  4. Ne trouvant pas l’encadré « répondre » en regard du dernier commentaire de notre ami Ruoma, je recours donc à un supplément « autonome » pour donner une suite à ses remarques.

    Souhaiter un vrai débat d’idées autrement que par commentaires écrits interposés est une proposition à laquelle je souscris avec conviction… l’ayant moi-même évoquée sur le site de « Sauvons l’Europe » il y a plusieurs mois déjà. Le contexte des élections européennes du printemps prochain en fournit une occasion privilégiée. Y convier Etienne Chouard, voire François Asselineau, en garantirait certainement la qualité.

    En ce qui concerne Etienne Chouard, je me suis peut-être mal fait comprendre: lorsque j’ai mentionné qu’il avait « exploité » les réseaux sociaux, ce n’était pas dans un sens péjoratif; son mérite reste en effet d’avoir « eu recours » (c’est plus neutre) à ce mode de communication encore un peu balbutiant à l’époque pour permettre des échanges d’une autre nature. Et même si lesdits réseaux s’avèrent aujourd’hui parfois plus « asociaux » que « sociaux » – ce que j’appelle le « fakisme » en référence à la tendance invasive aux « fake news » – ils constituent assurément un moyen privilégié d’échanges. En revanche, là où j’ai émis quelques doutes sur les affinités du pionnier, c’est en référence à des « amitiés » quelque peu équivoques, comme ses positions par rapport au regrettable Soral, antisémite notoire. Mais je vous rassure: la belle citation de Voltaire que vous rappelez mérite considération… à commencer peut-être parce qu’elle valorise aussi l’expression des divergences qui nous opposent parfois, vous et moi.

    En ce qui concerne l’insuffisance des débats publics au sujet de l’UE – mais les promouvoir est précisément dans l’ADN de « Sauvons l’Europe » – je voudrais juste rappeler qu’à l’occasion de la campagne en faveur du ou en opposition au traité de Maastricht une mémorable confrontation télévisée avait réuni de part et d’autre de la même table François Mitterrand et Philippe Seguin… ce dernier ayant été certainement la voix la plus élégante de l’opposition.

    J’ajouterai qu’au cours de la campagne de 2005 – et sauf si, à mon âge, la mémoire est quelque peu embuée – je n’ai pas souvenir de ce que Laurent Fabius, partisan du « non » au traité, ait été tenu à l’écart des plateaux de télévision ou des antennes de radio.

    Enfin, en guise d’alimentation du débat, permettez-moi de recommander une lecture originale: celle de l’ouvrage récemment publié par Louis Vogel, ancien président de l’Université d’Assas et aujourd’hui maire de Melun. Ce juriste chevronné y développe de très intéressantes considérations sur ce qu’il appelle « les 7 péchés capitaux de l’Europe » (migrations et frontières, politique sociale, politique agricole commune, éducation et recherche, administration « bruxelloise » et démocratie européenne, monnaie unique, sécurité et politique internationale). Il en démontre avec une grande force de conviction les insuffisances, voire les errements. Tout en ne sombrant pas dans la facilité des critiques superficiellement europhobes, il formule au contraire des propositions susceptibles de surmonter ces problèmes, avec une conclusion ponctuant de manière récurrente chacune de ces analyse: « il nous faut non pas moins d’Europe, mais mieux d’Europe ». A vot’ bon coeur… et bonne lecture (si ce n’est déjà fait) !

    • « Enfin, en guise d’alimentation du débat, permettez-moi de recommander une lecture originale: celle de l’ouvrage récemment publié par Louis Vogel, ancien président de l’Université d’Assas et aujourd’hui maire de Melun. Ce juriste chevronné y développe de très intéressantes considérations sur ce qu’il appelle « les 7 péchés capitaux de l’Europe » (migrations et frontières, politique sociale, politique agricole commune, éducation et recherche, administration « bruxelloise » et démocratie européenne, monnaie unique, sécurité et politique internationale). Il en démontre avec une grande force de conviction les insuffisances, voire les errements. » Merci beaucoup pour cette référence!!!!!

      • De rien. C’est un plaisir de faire partager les ouvrages qui contribuent à une réflexion dynamique sur l’Union européenne… surtout lorsque, comme je l’ai souligné, « il ne sombre pas dans la facilité des critiques superficiellement europhobes ». Cette précision essentielle n’est pas reprise dans la citation quasi-intégrale de mes propos à laquelle vous vous êtes livré… omission qui, j’ose le croire, est accidentelle. S’arrêter aux termes « insuffisances » et « errements » ne reflète qu’en partie les objectifs du livre. Ce dernier est heureusement conçu aussi dans une approche constructive qui évite le piège consistant à jeter le bébé avec l’eau du bain. Un tel infanticide est le péché mortel qui entache trop souvent – et de manière sectaire – les susdites critiques europhobes.

    • Eh bien, j’ai bien failli ne pas voir que vous m’aviez répondu.
      Et quelle réponse, c’est bien simple, nous sommes « presque » d’accord !…

      Sur ce qui concerne les « fake news » qui circulent sur Internet, c’est selon moi la rançon inévitable d’une véritable liberté d’expression, qu’on ne trouve que sur ce média.
      Il faut parier sur l’intelligence collective des gens pour ne pas douter que les « stupidités » finissent progressivement par perdre leur intérêt et être mises à l’écart.
      À l’inverse, une « rumeur » qui persiste pendant des années doit probablement contenir une part de vérité et, de toutes façons, pose question.

      Ce que je trouve nettement moins glorieux, ce sont les « fake news » officielles venues de l’État, celles qui circulent dans les « grands » médias, lesquels les relayent complaisamment sans rechigner, ni vérifier et n’éprouvent aucune gêne à prétendre les débusquer, surtout chez leurs concurrents indépendants sur Internet.

      Lorsqu’on parle de propagande, de manipulation, de désinformation, c’est notamment en référence à ces pratiques, particulièrement prisées des « grands » médias français.
      Une partie importante de la population continue à les avaler sans réticence, même si la part des gens qui cherchent à s’informer vraiment et ne se laissent pas abuser, augmente régulièrement.

      Sur les « amitiés » de Chouard qui seraient douteuses, ne vous inquiétez pas, les gens qui le suivent sont assez grands pour ranger Alain Soral dans la bonne case et savoir qu’Étienne Chouard n’a pas prolongé longtemps l’expérience…

      Croyez-moi, à la veille du début de la campagne pour les européennes, inviter à un débat à l’un ou l’autre (ou l’un puis l’autre) de ces deux personnalités, ce serait à la fois l’assurance d’un échange de haute volée très instructif et éclairant et à la fois une belle publicité pour Sauvons l’Europe.

    • Votre projet est intéressant. L’Assemblée européenne en charge de voter Traité de Démocratisation et Budget européen serait donc selon vous composée pour 80% de députés nationaux et de 20% de députés européens. Une question cependant: pourquoi pas le contraire, 80% de députés européens et 20% de députés nationaux: ne serait-ce pas plus logique?

      • Bonjour,

        Ce n’est pas mon projet mais une initiative que je trouve intéressant de partager sur ce site. Elle a pour but de faire bouger les lignes ou de secouer le cocotier car je pense que nous rentrons dans un autre cycle à l’image du changement climatique qui s’annonce et qui produit déjà des effets dans nos sociétés dites « développées ».
        On verra si cela va plus loin, selon le nombre de signataires, mais il est évident que l’UE a un souci avec son budget et sa fiscalité.

        • Oui l’UE a un souci avec son budget et sa fiscalité. D’ailleurs, nous aurions besoin d’une réforme fiscale européenne et même une réforme fiscale mondiale. Bien à vous…

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