Cachez ce drapeau que je ne saurais voir !

Jean Luc Mélenchon et ses fidèles, apparemment convaincus que la longue charge des Insoumis vers le pouvoir traverse les verts pâturages frontistes, sonnent donc l’hallali contre la présence du drapeau européen au Parlement, au motif que les douze étoiles seraient d’inspiration religieuse…

Examinons les faits.

Le drapeau de l’Europe est celui qui a été adopté le 8 décembre 1955 par le Conseil de l’Europe. Il est issu des travaux de son service d’information sous l’impulsion de son directeur Paul M.G Levy, lequel eut la charge de trouver un compromis politique acceptable quand au nombre d’étoiles figurant sur le drapeau. Le premier dessin (créé en 1952) comportait 15 étoiles, une pour chacun des pays membres à l’époque du conseil de l’Europe, l’une représentant la Sarre qui n’avait pas encore tranché par référendum son statut définitif. Approuver un drapeau à 15 ou 14 étoiles revenait donc à prendre dangereusement parti sur la question sarroise, pomme de discorde entre la France et l’Allemagne ! Le 13 étant de « mauvaise augure » on se rallia au chiffre 12. Paul Levy l’expliqua ainsi « Comme les 12 signes du Zodiaque représentent l’univers entier, douze étoiles peuvent représenter l’Europe entière ».

Le drapeau du conseil de l’Europe fut, dans un second temps, adopté par la Commission Européenne et le Parlement Européen suite à un accord entre leurs présidents respectifs en mars 1986. Depuis 2007, la Déclaration 52 du Traité de Lisbonne, dispose que «le drapeau représentant un cercle de douze étoiles d’or sur fond bleu, l’hymne tiré de L’Ode à la joie de la Neuvième symphonie de Beethoven, la devise +Unie dans la diversité+, l’euro en tant que monnaie de l’UE et la Journée de l’Europe le 9 mai continueront d’être les symboles de l’appartenance commune des citoyens à l’UE et de leur lien avec celle-ci ».

Las, pour obtenir le vote du président tchèque de l’époque, Nicolas Sarkozy accepta que les symboles de l’Europe soient relégués dans une déclaration annexe, circonstance dont n’hésite pas à s’emparer aujourd’hui monsieur Mélenchon.

Un ultime détail semble pourtant lui avoir échappé ; celui de la signification des couleurs du drapeau tricolore tant chéri. Le blanc y représente la monarchie, le rouge saint Denis et le bleu selon les versions sainte Geneviève ou saint Martin !

[author image= »https://www.sauvonsleurope.eu/wp-content/uploads/2011/09/henri-lastenouse.jpg » ]Henri Lastenouse est Secrétaire général de Sauvons l’Europe[/author]

Article publié dans Témoignage chrétien du 19 octobre 2017

 

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34 Commentaires

  1. Merci pour ces éclaircissements, qui sont bienvenus, mais qui répondent malheureusement à côté de la question. SI vous souhaitez réfuter les arguments de Mélenchon sur la critique du drapeau, il ne suffit pas de réfuter celui qui est le plus « facile », et je dirais, mineur, et ce faisant vous tombez dans le sophisme classique de « l’homme de paille ». Vous éludez un peu trop vite son principal argument, qui est que ce drapeau a été rejeté par référendum en 2005, et que depuis il est donc illégitime aux yeux de beaucoup de français. Car en effet, jamais Sarkozy n’avait prévu dans son programme de faire voter quoi que ce soit concernant le drapeau lorsqu’il fit ratifier le traité « light ». Qu’avez-vous à dire là-dessus?

    • Sauf à démontrer que c’est essentiellement en raison du drapeau européen que les Français ont rejeté la Constitution, le raisonnement de Mélenchon est spécieux: les Français ont rejeté un traité volumineux, dont le drapeau n’était qu’un constituant mineur.

      • c’est si mineur que maintenant il flotte sur le fronton de nos 36 000 communes, écoles, ils ont meme interdit le drapeau francais sur les plaques d’immatriculation! Mineur?? La blague!!! l’hymne est mineur, oui, mais le drapeau certainement pas.
        bref, quand bien même ce serait mineur, ca ne serait pas un argument valable. Quand le conseil constitutionnel rejette toute une loi pour un seul de ses articles, toute la loi est rejetée, point. Si c’était si mineur, je me demande pourquoi aucun gouvernement suivant n’a osé le proposer dans une des nombreuses révisions constitutionnelles qui ont suivi.

        • Je n’ai pas le souvenir que la campagne des partisans du non à la Constitution ait principalement porté sur le refus du drapeau, mais si je me trompe je vous serais reconnaissant de m’indiquer des liens vers des prises de positions de l’époque, celles de Mélenchon par exemple.

          En attendant, le non a porté sur la Constitution, un traité de plusieurs centaines de pages dont le drapeau ne figurait que dans un article. Un peu mince pour en faire un cheval de bataille.

          • vous avez tout à fait raison. A l’époque les gens n’ont pas du tout tiqué sur cette histoire. Il se trouve que comme tout un tas d’autres éléments du droit européen, on en a vu les conséquences pratiques que bien des années plus tard. Mais étant donné qu’il a été rejeté avec les autres articles, vous conviendrez qu’il serait naturel de proposer sa réintroduction officielle dans le cadre d’un référendum équivalent.

          • Disons qu’il est surtout bizarre d’invoquer un référendum de 2005 dont le débat n’a pas porté sur le drapeau européen, pour expliquer que ce drapeau est illégitime. Mélenchon établit un lien de cause à effet particulièrement contestable.

            Au demeurant le drapeau européen existait avant le référendum, et tirait sa légitimité (il la tire toujours actuellement) d’une décision du Conseil européen, donc des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres. Donc, il n’est aucunement question de réintroduire le drapeau européen, qui par ailleurs possède bien une source de légitimité, sauf à arguer que l’Europe est constituée de dictateurs.

          • bien sur que ce drapeau a une certaine légitimité, comme vous dites il y a eu des décisions et tout, et bien sur que la plupart des édifices publics sont assez libres pour pavoiser d’autres drapeaux en plus du notre. Mais il n’a pas celle du drapeau français. Pas tant que l’article 2 de notre constitution est tel qu’il est (allez le lire). Donc on peut palabrer pendant des heures, au final c’est le droit et la hiérarchie des normes qui font foi, mélenchon ou pas mélechon.

          • Voilà. Polémique inutile donc. Le drapeau européen a toute sa place malgré le rejet de la Constitution en 2005.

          • Non , le drapeau européen est tout a fait illégitime en France sur les bâtiments publics comme a l’assemblée nationale , vous n’avez rien compris c’est pourtant simple , vous le faites exprès ? L’inspiration est religieuse (témoignage du concepteur et de sa femme),
            – le Parlement européen a adopté le symbole du Conseil de l’Europe sans autorisation. C’est pour cette raison que le nouveau symbole du Conseil de l’Europe a été déposé,
            – la France n’a pas signé la déclaration adoptant les symboles de l’Europe (UE),
            – la Constitution définit notre drapeau comme bleu-blanc-rouge,
            – aucun texte juridique français ne définit le drapeau européen. Le fait de nous l’imposer est donc un abus de pouvoir.

          • Aucun texte juridique français n’a le pouvoir de définir un autre drapeau que le drapeau français, et la France est tout à fait légitimement membre de l’UE. Quant à la symbolique religieuse, je vous renvoie au drapeau tricolore qui en est largement chargé.

            Bref, tout cela peut vous déplaire mais ne constitue rien d’illégitime.

          • et pusique vous sortez les grands mots, je rappelle qu’une dictature c’est un régime où les dirigeants ne répondent à personne de leurs actes, ne sont pas élus, où le peuple n’a pas d’influence sur les décisions politiques et où la séparation des 3 pouvoirs (exe, leg, jud) n’est pas garantie. Donc, non RIEN A VOIR avec l’UE dans sa forme actuelle bien entendu. oh wait

          • Inutile de prendre la mouche ni de vous poser en professeur donnant un cours. Je sais bien ce qu’est une dictature, soyez-en assuré. Je crois savoir que si l’UE en était une, vous ne pourriez pas l’écrire sur un blog sans recevoir une visite de la police.

            Mais bon, vous n’êtes pas à une approximation près.

          • vous ne comprenez pas, vous etes enore dnas des schémas de la 1ère moitié du 20è siecle. Aujourd’hui presque plus personne en Occident ne s’amuse à enfermer des opposants politiques, c’est d’ailleurs totalemnet inutile ici puisque 100% de la presse subventionnée française est pro-europe (ou alter-européiste à la limite.). Et vous ne voyez pas d’ailleurs la massive campagne anti-mélenchon dès lors qu’il commence à aficher des positions vraiemnt anti-UE? Lisez Noam Chomsky, il explique tout ça. Et concernat les libertés publiques, j’ai moi-meme subi des violences policières lors d’une manifestation pacifique et j’ai recu des « visites » comme vous dites.

          • Et vous avez reçu des violences policières de L’UE, qui n’a pas de force de police? Oh wait…

          • ne soyez pas désagréable svp, de mon coté je suis fair-play et j’ai meme upvoté vos commentaires. Parler de dictature déchaine les passions on dirait, c’est pour ca que je préfère le concept de « démocrature » qui a été théorisé par certains auteurs récents et qui s’applique bien a l’utilisation du soft-power et aux techniques de communication politique décrites depuis Orwell; grosso modo la distinction entre les régimes « ferme ta gu..le » et les régimes « cause toujours ».

          • Pardonnez-moi. Cela étant, on ne peut pas tout mettre sur le même plan comme si tout était équivalent. Vivre dans un régime « cause toujours » est forcément moins désagréable (et meilleur pour la santé) que vivre dans un régime « ferme ta gueule »

    • Ne nous attardons pas excessivement sur Mélenchon. D’un côté, il se positionne – et qui le contesterait ? – comme un tribun qui ne manque pas de panache. Mais, d’un autre, on peut aussi le considérer comme un « nain soumis »… à des pulsions que, souvent, il contrôle mal. Voilà pour « Grincheux ».

      Quant au référendum de 2005, nous avons aujourd’hui suffisamment de recul pour faire la part des choses. Comme l’ont montré des analyses sérieuses de science politique, qui confirment des sondages réalisés à la sortie des bureaux de vote, les motivations des votants ont obéi à des considérations très diverses, qui ne concernaient pas seulement un texte complexe que la plupart d’entre eux n’ont pas lu (et on peut les comprendre sur ce point); pour beaucoup, le « non » a d’abord représenté une manifestation d’hostilité au gouvernement alors en place à l’époque, ce qui est fréquent dans la pratique référendaire… étant entendu que le résultat inverse tient souvent aux mêmes causes: en 1958, le « oui » à la nouvelle constitution française manifestait davantage une confiance en la personne du général de Gaulle qu’une adhésion à un texte juridique.

      C’est dans ce contexte politique qu’il convient de mettre à sa juste place la querelle du drapeau. On peut longuement épiloguer sur la symbolique du nombre d’étoiles… qui ne doit pas masquer l’importance du chiffre 12 dans diverses références, à commencer par le cadran de nos horloges, y compris les douze coups de minuit, mais aussi les douze tribus d’Israël, les douze Apôtres, voire les douze travaux d’Hercule.

      • pas d’accord. Le documentaire de Fr3 par exemple sur les causes du référendum est très parlant. « quand la France a dit non à l’europe » dispo sur youtube (j’avais moi meme voté oui). Au final peu importe comme vous dites ces querelles sybilines sur le sens de ce vote, la seule chose qui fasse foi est la constitution de notre pays dans laquelle seul le drapeau français est mentionné, et qu’aucun homme politique jusqu’à présent n’a eu les c…es de faire modifier, c’est donc bien qu’ils ont tous craint un autre « non » du peuple. Il faut donc en repasser par le peuple pour avaliser ce type de changement, et je serai enchanté de m’y plier si le peuple se prononce en faveur de ce drapeau.

        • Je partage volontiers votre sentiment au sujet de l’importance de la constitution de notre pays. A noter toutefois qu’en deux occasions celle-ci a été modifiée par le Congrès réunissant députés et sénateurs afin de la rendre compatible avec les traités européens: d’abord celui de Maastricht en 1992 (mais ce fut plutôt formel), puis le traité de Lisbonne en 2008, avec des amendements beaucoup plus substantiels.

          D’une certaine façon – et hors de toute focalisation sur le drapeau – cela rejoint la problématique plus générale de la primauté des normes entre droit communautaire et droit national. De savantes discussions juridiques ont eu lieu sur ce terrain depuis l’entrée en vigueur du Traité de Rome – je pense que je ne vous l’apprendrai pas.

          Mais on ne doit pas tout à fait négliger une prise de conscience réaliste au plus haut niveau: à savoir qu’après des réticences de départ (que l’on peut considérer comme légitimes) tant notre Conseil d’Etat que notre Cour de Cassation ont fini par admettre la prévalence du droit communautaire proclamée dès les années 60 par la Cour de Justice de l’UE… étant entendu que cette dernière mentionnait expressément – ce que l’on tendance à perdre de vue – qu’une telle primauté concernait les « domaines limités » (expression récurrente dans la jurisprudence de la Cour) dans lesquels s’exercent les transferts de compétences nécessaires à la réalisation des objectifs des traités communautaires.

          Même l’extension des domaines d’action de l’UE n’a pas modifié l’esprit de cette considération. Au demeurant, le partage des compétences a été renforcé par le traité de Lisbonne délimitant plus clairement celles du ressort des Etats membres, celles revenant à l’UE en tant que telle et celles exercées conjointement – avec deux gardes-fous figurant à l’article 5 du Traité sur l’Union européenne: d’une part, l’affirmation expresse selon laquelle « toute compétence non attribuée à l’Union par les traités appartient aux Etats membres » (vaste champ d’action !); d’autre part, le principe de subsidiarité régissant l’utilité de l’implication des autorités » communautaires ».

          Quant à la question plus générale de l’usage des referendums, il y a, certes, matière à discussion. A cet égard, je garde un mémorable souvenir d’une soirée-débat organisée en février dernier à l’Université Libre de Bruxelles, au cours de laquelle partisans et adversaires d’un usage plus ou moins extensif de cette procédure ont confronté – en toute courtoisie – leurs points de vue respectifs. J’en ai personnellement tiré la conclusion que, autant le recours au referendum paraît légitime lorsqu’il s’agit d’une question simple (par exemple: « approuvez-vous l’indépendance de l’Algérie ? »), autant son utilisation pour l’approbation de textes complexes était davantage sujette à caution… conclusion que, d’une certaine manière, j’ai reflété dans ma réponse initiale à votre commentaire.
          Bien cordialement.

          • merci pr cette réopnse exhaustive. La question du bien fondé d’un référendum est égalemnt pour moi fondamentale au regard de nos pb démocratiques. Je dirais, critiquer la pratique actuelle du référendum est un exercice un peu biaisé. Ca serait comme un animal en cage affamé depuis 3 mois, et vous rentrez pour lui donner un steak, il en profite évidemment pour vous bouffer le bras tellemnt il a faim, et vous en conclueriez qu’il faut arreter totalement de lui donner à manger car ne se passe pas comme prévu… voyez ce que je veux dire?

  2. Broutilles que tout cela !
    Je pense que M. Mélenchon, tout comme moi-même et nous tous, avons bien d’autres chats à fouetter !
    Je voudrais cependant lever toute ambigüité:
    Quand je défends l’Europe,
    je ne défends pas un club de comptables à Bruxelles ou à Frankfort, à Berlin ou à Paris,
    je défends une Civilisation!
    Telle que la concevait Paul Valéry.

      • Qui inclut la Chine ?
        La Chine est une autre grande civilisation qui entre dans son 3e millénaire. Espérons qu’elle n’oubliera pas son antique sagesse, les préceptes De Laozi et de Confucius.

    • Absolument, je suis pour l’Europe que j’espère voir un jour la fonctionner mieux que comme ce club dont vous parlez ! Et notre Civilisaton doit se préoccuper de combattre les inégalités trop criantes et réduire l’abîme qui se creuse chaque jour un peu plus entre ceux qui ont de moins en moins et qu’on pousse dans la précarité, et les grands bourgeois qui s’octroient tout, à commencer par le droit de faire des lois contre les gens _ »d’en bas »_! La flexibilité dans le travail, les réductions d’employés dans les services sociaux, écoles hôpitaux, mairies etc…. fiscalité au sevice d’une classe ….

      • Je suis entièrement d’accord. Revenons aux véritables valeurs de la civilisation européenne: l’humanisme, la solidarité, l’égalité, la justice… Et conjurons le côté sombre qui nous a mené de Verdun à Auschwitz, le fanatisme nationaliste ou religieux, cause de tant de massacres…

  3. Les foucades et beuglements de Mélenchon ne méritent aucun commentaire.
    Il s’attaque aux symboles? C’est moins dangereux que s’attaquer aux hommes qui se défendent.
    Le drapeau européen flotte sur ma rue depuis plus de 20 ans.
    Je n’avais pas le sentiment, avant cette exégèse Mélenchon, d’afficher ainsi une appartenance religieuse..
    .
    Par contre j’affiche ma conviction européenne et j’invite ceux qui partagent cette évidence de piétiner les mots de Mélenchon avec le pied gauche, pour les superstitieux!

  4. En prenant un peu de recul par rapport l’ensemble des – riches et parfois passionnés (ce qui est légitime en présence d’un sujet aussi sensible) – commentaires suscités par cet article, je souhaiterais faire un petit rappel à titre de complément.

    Déjà, le 3 juin 2016, « Sauvons l’Europe » avait donné la parole à Jean-Pierre Bobichon (auteur de l’autre article publié à la suite de la présente chronique) pour évoquer le trentième anniversaire de l’adoption du drapeau européen par l’UE.
    Dans les commentaires, cette évocation n’avait pas manqué de susciter des interrogations à propos du statut « officiel » d’un tel pavoisement en France.

    Me gardant de toute considération polémique, je m’étais permis de préciser ce qui suit:

    « Il semblerait que la réponse appelle à être recherchée davantage du côté de l’empirisme que d’un statut juridique rigoureux, mis à part un lointain décret du 4 mai 1963 – époque où le pavillon aux douze étoiles était seulement le symbole du Conseil de l’Europe.

    « A ma connaissance, le document le plus pertinent à ce jour est constitué par le « Protocole à l’usage des maires » (dont j’ignore la date) édité par le Ministère de l’intérieur. Celui-ci précise que le drapeau européen doit être obligatoirement placé sur les édifices publics le 9 mai, journée de l’Europe et que, le drapeau français étant à la place d’honneur, le drapeau européen est placé à sa droite.

    « Pour ce qui est spécifiquement des établissements scolaires, le même Protocole se réfère au « Code de l’éducation » (loi du 8 juillet 2013), selon lequel « la devise de la République, le drapeau tricolore et le drapeau européen sont apposés sur la façade des écoles et des établissements du second degré publics et privés sous contrat ».

    Les éléments contenus dans cette petite mise au point ne sont sans doute pas exhaustifs. J’ose simplement espérer qu’ils peuvent contribuer à donner un éclairage concret à la discussion. Une autre question que je me pose est de savoir comment le problème est posé dans d’autres Etats membres de l’UE.

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